Énergies renouvelables : la commune «prête pour la géothermie et le photovoltaïque»
Comme la loi l’y engage, la mairie a identifié plusieurs lieux pour implanter des sites de production d’énergie renouvelable. Elle a écarté l’énergie éolienne et la méthanisation.
La consultation n’a pas passionné les foules. Invitée à donner son avis sur des lieux potentiels d’implantation de sites de production d’énergie renouvelable, la population s’est peu mobilisée. Sept contributions seulement sont parvenues à la mairie : une personne s’est déplacée pour remplir le cahier ad hoc, tandis que six citoyens ont envoyé un mail.
Opposé aux méthaniseurs
Quand il avait présenté ses voeux à la population il y a quelques semaines, le maire Thierry Navello avait fait connaître son opposition à l’installation d’éoliennes et de méthaniseurs dans la commune. Il soutient que « personne n’en veut sur son territoire ». Même si la communauté de communes vient de commander à GRDF une étude portant sur l’installation de méthaniseurs…
En revanche, l’élu se déclare «prêt pour la géothermie et le photovoltaïque». Un conseiller municipal, Jean-Yves Seille, a été désigné référent en matière de « zones d’accélération pour la production d’énergie renouvelable » dont parle la loi du 10 mars 2023, dite loi APER.
La mairie envisage une installation de géothermie dans le parc municipal : il s’agirait d’alimenter la salle des fêtes, la mairie et la poste, trois bâtiments « aujourd’hui chauffés au fioul». Le groupe scolaire serait également équipé. « Le coût à l’installation de la géothermie est conséquent, mais ensuite, c’est quasiment de l’énergie gratuite », souligne Thierry Navello. La géothermie présente selon lui un autre avantage : ces installations seront invisibles.
1000 kilowatts-crête
Pour accueillir des installations photovoltaïques, la mairie a identifié deux lieux. Le parking de la gare, qui compte environ 400 places, et celui de la rue du Prieuré, 70 places, seraient couverts d’ombrières, en partie ou en totalité. Ces installations représenteraient « une puissance de 1000 kilowatts-crête », indique JeanYves Seille. Le kilowatt-crête exprime la puissance d’un panneau dans les meilleures conditions d’ensoleillement.
Une ombrière photovoltaïque récemment implantée place du Tranchant au-dessus d’une borne de recharge pour voitures électriques donne une idée, pour l’esthétique, des futures installations. Il n’est pas encore annoncé de calendrier.
Des bâtiments aujourd’hui chauffés au fioul seront équipés en géothermie