Bientôt un dojo pour les communes du plateau
Après les courts de tennis de Bréval récemment mis en service, la communauté de communes lance la construction d’un nouvel équipement sportif.
Le maire de Neauphlette Jean-Luc Kokelka raconte que Louis-Philippe Menant, le président du club Bréval Sports Loisirs (BSL), avait soufflé l’idée à la commune autour de l’année 2015. Au hameau de Beaulieu, un terrain de quelque six hectares, propriété de l’Armée du salut, se cherchait une destination. Celui qui l’avait légué à l’association humanitaire voulait qu’il profite à la jeunesse, c’était une clause testamentaire. LouisPhilippe Menant avait donc suggéré qu’on y construise un dojo. Car les installations de Bréval sont notoirement insuffisantes.
Bail emphytéotique
L’affaire est en bonne voie. En 2021, la communauté de communes de l’Île-de-France (CCPIF) avait inscrit le projet dans son contrat de relance et de transition écologique. Un bail emphytéotique a ensuite été conclu entre la commune, la CCPIF, qui détient la compétence sports, et l’Armée du salut.
La communauté de communes est aujourd’hui sur le point de lancer un concours d’architectes, indique JeanLuc Kokelka. Un avant-projet a été mis au point par l’agence départementale Ingeniery. Le budget prévisionnel s’élève à 3 millions d’euros, dont 220 000 pour les honoraires de l’architecte lauréat, précise l’élu. Le futur équipement, de 980 m2, comportera, outre le dojo dédié aux sports de combat, une salle pour le yoga. Un parking de 50 places sera aménagé.
Un terrain légué à l’Armée du salut se cherchait une destination...
Disposer d’un véritable dojo représentera pour le club que préside Louis-Philippe Menant un changement très attendu : « Comme nous partageons la salle multisports avec le club de danse de l’ALGD, nous devons installer à chaque entraînement les tatamis. Ça ne les arrange d’ailleurs pas. »
Le BSL judo s’épargnera ainsi de fastidieuses et répétitives séances d’installation. Il compte 185 adhérents (se consacrant au judo, au judo adapté et au ju-jitsu), tandis que la section karaté en compte 24 et la section taekwondo, 19.
Si les délais qu’il envisage sont tenus, Jean-Luc Kokelka estime que le dojo pourrait être livré au cours de l’année 2026.