Le Courrier de Mantes

Les Mureaux restent dans la zone rouge

En s’inclinant à domicile face à Dives-Cabourg (2-3), les Muriautins ont raté une bonne occasion de sortir de la zone dangereuse. Un sérieux contrecoup dans la course au maintien.

- • Gilles Dupart

Le large succès acquis la semaine dernière à Caen, a-t-il instauré un excès de confiance ? On pourrait le penser tant la première période a été d’une médiocrité affligeant­e pour les locaux. Complèteme­nt à côté du sujet pendant quarante-cinq minutes, les partenaire­s de Balthazar Mbizi ont joué à l’envers. Manquant d’agressivit­é, battus dans les duels et connaissan­t un déchet technique important, ils ont été dominés de la tête et des épaules et peuvent remercier leur dernier rempart, Alexandre Menay, une fois de plus impeccable, de ne rentrer au vestiaire qu’avec un seul but de retard.

Un scénario cruel

La première grosse occasion est pourtant pour Verset qui trouve d’abord Verrier sur la trajectoir­e puis le poteau (10e). C’est la seule lueur du premier acte. De leur côté, les Normands, appliqués, accumulent les occasions et ouvrent le score en toute logique par Mendy sur une mésentente de la charnière centrale muriautine (18e).

Après un recadrage de l’homme du banc yvelinois, la seconde période est tout autre. Beaucoup plus agressifs sur le porteur, les locaux prennent enfin le jeu à leur compte, sans parvenir toutefois à inquiéter Verrier. Pire, ils encaissent même un deuxième but. À la lutte avec Bécherel, Caban-Chastas concède un penalty transformé par Seydi (66e). Avec deux buts de retard, les locaux n’ont plus le choix. Le défenseur central muriautin se rachète peu après en reprenant un ballon mal renvoyé par la défense adverse. À dix minutes de la fin, sur un coup franc astucieuse­ment joué par Jévrémovic et Touré, Coulibaly égalise sur une tête magnifique au second poteau.

Dans l’euphorie de l’égalisatio­n et sentant l’adversaire au bord du précipice, la défense muriautine n’est pas assez incisive sur un contre de Mendy, conclu par une frappe sèche au ras du poteau (80e). « Le scénario est cruel, car on pensait avoir fait le plus dur. Il faut continuer et ne pas tout jeter dans la mesure où nous avons réalisé de bonnes choses en seconde période. Il nous faut absolument imposer notre patte à domicile », a reconnu Dominique Gomis.

Samedi prochain, les Muriautins effectuero­nt leur plus court déplacemen­t de l’année en se rendant à Chatou. Battus sur la plus petite marge à l’aller, ils s’y rendront avec l’esprit revanchard.

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