Vendeuse en boulangerie et romancière : la double vie de Caroline Legros
Caroline Legros, vendeuse dans une boulangerie de Mantes-la-Jolie, vient de faire paraître son premier roman. Un récit de science-fiction poignant, inspiré de sa propre vie, dans lequel il est question de sciences occultes.
Vendeuse en boulangerie le jour, romancière la nuit. On pourrait parler d’une vie « à la Catwoman » s’amuse Caroline Legros, visage bien connu des habitués du centre-ville de Mantes-la-Jolie. Salariée depuis douze ans d’un commerce emblématique du secteur, elle a fait paraître, le 19 janvier dernier, son premier roman, Révélation — Les ailes du destin, aux éditions Le Lys Bleu. Passionnée d’écriture, elle accomplit là « le rêve » de toute une vie et est en passe, même, de transformer l’essai. Car une suite, actuellement en préparation, devrait sortir prochainement.
Cette autodidacte noircit des pages et des pages depuis toute petite : journal intime, courtes histoires. Avec ce premier ouvrage, elle mêle un peu ses deux amours. L’écriture donc, et tout ce qui touche de près ou de loin au domaine du paranormal. Au fil de ces 573 pages, d’une plume légère et fluide, elle raconte les péripéties de Coraline, une passionnée de phénomènes inexpliqués, confrontée à des épreuves douloureuses.
Il n’aura échappé à personne que la différence entre son prénom et celui de l’héroïne tient à l’inversion de deux lettres. Fautil y voir une dimension autobiographique ? « Oui, répond cette presque quinquagénaire, habitant un petit village de l’Eure. J’ai raconté mon enfance que j’ai romancée pour en faire de la science-fiction. C’est un hommage à ma mère, mes grands-parents. Toute ma famille figure dans le livre, avec des prénoms différents. »
Curieuse de nature, elle s’est énormément documentée sur les sciences occultes, le développement personnel, la psychologie. Autant de thèmes sur lesquels s’appuie son récit. « J’ai fait attention aux mots que j’employais pour ne pas heurter les sensibilités. » Son histoire, comme la plupart, comporte une morale : « Il faut s’accepter comme on est et se servir des expériences négatives comme d’une force », résume cette mère de famille.
Un point de vue assez spirituel qui fait, là aussi, écho à son parcours personnel. La perte de sa mère en 2018, puis la découverte d’une maladie grave en 2019 l’ont poussé ensuite à mettre le point final à ce roman, alors au stade d’ébauche. Elle a rassemblé ses idées, ses souvenirs, ses notes, comme les pièces d’un puzzle, puis s’est mise à écrire frénétiquement, dès qu’un instant se présentait.
Une dimension autobiographique
Jongler entre le travail et l’écriture
Tout en jonglant, en parallèle, avec son quotidien à la boulangerie « au contact des clients ». Ce qu’apprécie celle qui a été tour à tour cadre dans la restauration, assistante de vie, ouvrière à l’usine, vendeuse sur les marchés, et qui se rêve désormais auteure à succès à courir les salons et les séances de dédicaces.
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Lafarge n’est pas chez lui dans cette carrière de quelque 70 hectares, propriété d’une
Il s’agit, nous a indiqué Lafarge, de créer une topographie favorable à l’implantation de panneaux solaires. Car le site remis en état selon les dispositions de l’arrêté préfectoral de 2012 demeurerait partiellement encaissé. Lafarge soutient qu’il n’a pas encore « quantifié » les volumes supplémentaires de gravats qu’il compte entreposer ici : « Nous sommes en train d’y travailler. »
Le conseil municipal de SaintMartin-la-Garenne
s’apprêtait à délibérer sur la localisation de « zones d’accélération d’énergie renouvelable », incluant cette future installation, quand un élu a jugé que la population, selon la loi, devait être consultée. « On avait raté l’étape de la consultation », admet le maire Stéphan Champagne. Le vote a donc été repoussé à la réunion du 26 mars prochain.
Jusqu’au 15 mars, les habitants peuvent se déplacer en mairie pour consigner leur avis dans un cahier.
Stéphan Champagne ne s’inquiète pas pour la qualité des matériaux qui combleront la carrière. Il estime que l’épisode de la pyrite, un polluant contenu dans des déblais du chantier d’Eole entreposés à Sandrancourt, qu’il avait fallu évacuer en urgence en 2021 parce qu’ils menaçaient un champ captant, appartient à un passé révolu.
Lafarge a conseillé aux conseillers municipaux de SaintMartin-la-Garenne de classer « l’ensemble du foncier de la SCI » comme zone d’accélération d’énergie renouvelable, pour le cas « où il faudrait déplacer l’emprise prévue pour le photovoltaïque ».
Le parc couvrirait les besoins en électricité de 12109 habitants. Sa mise en service est envisagée pour 2038. Des obstacles réglementaires restent à lever. Entre autres : la commune est comprise dans une zone Natura 2000 et il faudrait mettre le plan local d’urbanisme intercommunal en conformité.