« Minimalisme » avait (encore) vu grand
On n’est jamais déçu par Regards Magnanvillois. Une preuve en a été donnée avec sa traditionnelle exposition annuelle. Avec 108 photos concurrentes, qu’il a fallu exposer au mieux dans les deux salles et le couloir les reliant, le coup de projecteur sur le minimalisme a encore connu un beau succès.
Pour la seconde année, cette rétrospective était visible au Grenier des Arts. Comme toujours, les clubs photo alentour (Limay, Mantes-laVille...) ont apporté leur contribution. Et comme toujours, beaucoup de passages ont été comptabilisés pendant le week-end dans la nouvelle médiathèque.
Des clichés qui interrogent
Le rendez-vous a aussi charrié son lot de commentaires. Quelle est la définition de « minimalisme » ? Certains clichés, comme celui de la fourmi ou de la tomate cerise au milieu d’une grande assiette blanche, parlaient d’eux-mêmes. Pour d’autres, comme pour cette vue du désert, c’était moins évident. « Il y a un petit personnage qu’on aperçoit au loin »,a expliqué, rigolard, un visiteur à sa voisine.
À leur arrivée, les visiteurs recevaient un bulletin de vote pour élire le prix du public. Le résultat a été proclamé en guise de final, dimanche soir, par Daniel Robinot, le président des Regards Magnanvillois. Ont ainsi été appelés et applaudis les lauréats : 1. J.-L. Barres (Limay) ; 2. Omar Sedou (Limay) ; 3. Rémy Carrion (Vernon).
À peine l’exposition terminée, Daniel Robinot a filé pour s’envoler vers le Népal et fêter ses 80 ans en grimpant dans l’Himalaya, où il traquera de beaux clichés, difficilement… minimalistes.
Le rendez-vous a permis aussi au club local, fort d’une vingtaine de membres, de se faire connaître. La structure a ses quartiers à la Ferme. Les adhérents s’y retrouvent un vendredi soir par mois pour échanger, envisager des thèmes voire des formations.