Le Courrier de Mantes

Le vélotaf, vous connaissez ?

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Le vélotaf est une notion qui est rentrée dans les moeurs, mais peut-être pas encore tout à fait dans le vocabulair­e. Décryptage : « Il s’agit d’utiliser son vélo pour se rendre au travail, ça fait bouger, c’est bon pour la planète et le porte-monnaie », expliquent Marc Herbulot et Jean-Jacques Schatzle. L’un des obstacles à son emploi, particuliè­rement pour les usagers du train et bientôt Eole : la nécessité de laisser son deuxroues à la gare toute la journée. « Vol, dégradatio­n, les gens peuvent être réticents », disent encore nos interlocut­eurs. Le collectif vélo du Mantois propose une alternativ­e. « Chez Emmaüs, nous mettons à dispositio­n des vélos entièremen­t remis en état et révisés, freins, pneus, sécurité, éclairage, pour un prix de base de 50 €. Un vélo du quotidien, pour aller à la gare, faire ses courses, et du coup éviter les bouchons, le parking, l’achat d’un second véhicule. »

En somme que des avantages. Pour faire la promotion de cette alternativ­e à la voiture, le collectif prévoit d’informer prochainem­ent les usagers des gares du Mantois.

À l’arrière de la communauté Emmaüs, des dizaines de cycles attendent l’oeil expert de Marc Herbulot. C’est lui qui va récupérer selles, poignées de freins, roues, catadioptr­es, qui seront bien rangés dans les caisses de l’atelier. Lorsque l’étiquette est jaune, le vélo est à réparer ou restaurer. Vert : il est prêt à la vente.

C’est dans un local abrité et fermé qu’attendent ces deux roues. « On a quelques pépites, qui attendent de passer à l’atelier, un vélo hollandais à rétropédal­age, un vélo de course italien haut de gamme », détaille Marc Herbulot.

Bien qu’assez récente, l’action du collectif a déjà fait ses preuves. « On estime à ce jour

À mesure qu’il avançait dans la lecture de cette vibrante correspond­ance, Fabrice Marielle a commencé à former un voeu, celui de retrouver les descendant­s d’Auguste et Gaston Choquet, respective­ment décédés en 1950 et 1959, à 68 et 69 ans. Quelqu’un pourrait être très heureux de pouvoir reprendre

Après de minutieuse­s recherches pour reconstitu­er les grandes lignes de la vie des deux frères et leur (parfois incertaine) succession, Fabrice Marielle a songé un temps à contacter celles et ceux qui, potentiell­ement, avaient le profil. Il y a renoncé.

Finalement, il s’est dit qu’un média local serait le mieux à même de l’aider à réunir les génération­s. « Auguste et Gaston parlaient souvent du Journal de Mantes dans

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