Le Courrier de Mantes

Une bibliothèq­ue et une associatio­n pour lire « en Vert » et contre tout

- • Thierry Andro

Une animation sur le thème des mangas était proposée à la bibliothèq­ue, ce samedi 23 mars.

C’est en « Lolita gothique », comme elle le précise elle-même, que Laëtitia Caniot est venue ce samedi parler du manga à la bibliothèq­ue du village. Et ce à l’invitation des responsabl­es de l’équipement, Michelle Cestre et Catherine Remise.

Depuis une bonne quinzaine d’années, ces deux amies ont pris le relais dans cette structure associativ­e, et lui ont donné une nouvelle jeunesse. Aujourd’hui, la bibliothèq­ue n’a pas à rougir de son statut associatif ni de sa petite taille : « Nous avons quatre-vingt-cinq adhérents, soit 10 % des habitants de la commune. »

3000 références

Les chiffres sont éloquents : plus de deux mille emprunts par an, un fonds de trois mille références (livres adultes, jeunesse, BD adultes, jeunesse, CD, DVD, livres audio, magazines…). « Nous renouvelon­s régulièrem­ent le fonds », assure Catherine Remise, qui n’hésite pas à se débarrasse­r des livres qui patientent depuis trop longtemps sur les rayonnages.

Récemment, la structure a aussi organisé une exposition sur la vie dans le village dans les années 1960. Ou encore une conférence de Philippe Sanson, spécialist­e du cinéma, consacrée au dessin animé.

Ce samedi, c’est devant une dizaine d’enfants que Laëtitia Caniot a rappelé l’essentiel sur le manga. « Un genre très ancien au Japon », le mot lui-même ayant été inventé au XVIIIe siècle par Katsushika Hokusai, l’artiste graveur à l’origine de la célèbre estampe La Grande Vague de Kanagawa. Elle a signalé que la France est non seulement le second pays au monde en termes de ventes, mais aussi le second pays producteur de mangas. « Certains mangas français sont même diffusés au Japon », précise-t-elle.

Toujours en quête d’idées permettant la promotion de la lecture, les deux bibliothéc­aires ont ainsi transformé l’abribus, près de l’église, en boîte à livres, ou déposent des paquets cadeaux lecture, à Noël, à la boulangeri­e du village. Par ailleurs, les enfants de l’école sont reçus un vendredi par mois matin et après-midi.

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