Le Courrier de Mantes

L’infirmière de l’hôpital François-Quesnay sort un premier thriller haletant

- • Fabien Dézé

Salariée depuis vingt ans à l’hôpital de Mantes, d’abord en tant qu’auxiliaire de puéricultu­re puis comme infirmière, Virginie Guillon vient de sortir son premier roman, Mourir peut attendre. Un livre qui, en dépit de son titre, n’évoque pas le milieu hospitalie­r.

Ce thriller est sorti sur Amazon le 10 avril et sera disponible en ebook à partir du 29 avril. « Je suis contente d’avoir trouvé une maison d’édition (Art en mots éditions) et si je pouvais vendre un millier d’exemplaire­s, ça serait déjà pas mal », confie l’autrice.

Dans ce livre de 453 pages, Virginie Guillon raconte une histoire inspirée de faits réels. « Ça parle de la disparitio­n d’une jeune fille en 2010 qui vivait dans un foyer de l’Aide sociale à l’enfance. En parallèle, on suit le parcours de son frère qui a été exclu d’un foyer et est entraîné dans un trafic de drogue. Il y a une alternance entre le présent, afin de comprendre pourquoi elle a disparu, et des retours en arrière qui permettent de comprendre ce qui s’est réellement passé.

Il y a du suspense jusqu’au bout ! »

Si ce roman est le premier de cette infirmière de 42 ans, cela fait un moment qu’elle se passionne pour la lecture. Sur Facebook, elle est modératric­e d’un groupe intitulé « Les addicts à la lecture », qui regroupe plus de 8 700 membres. « J’ai créé ce groupe de lecture en 2019. J’invite des auteurs connus à participer à des Facebook live. On a reçu Céline Denjean ou Jérôme Loubry par exemple. »

Fière d’être arrivée au bout de son projet, Virginie Guillon ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle prévoit en effet d’écrire un deuxième roman, toujours un thriller. «Le seul souci, c’est que je manque un peu de temps. Mais j’aimerais bien devenir une autrice profession­nelle. »

Dans les semaines à venir, Virginie Guillon dédicacera Mourir peut attendre à Vernon, Maurepas, Anet, Maintenon ou encore Maulette. « Avec ce premier roman, j’ai placé la barre assez haut. Ça va me mettre la pression pour le deuxième », sourit-elle.

Administra­trice d’un groupe de lecture sur Facebook

Un deuxième roman en préparatio­n

de la crise sanitaire et on a envisagé une structure moins grosse que Bulles de Mantes. Ça avait bien marché et du coup on a reconduit Bulles en ville », note le président. médiathèqu­e Duhamel.

Enfin, Bulles de Mantes s’est associé cette année avec Coeur de Mantes, l’asso des commerçant­s, pour une opération en forme de jeu de piste : « Dans 24 commerces, des couverture­s de BD avec un numéro ont été disposées. Les participan­ts devront remplir un bulletin avec tous les numéros et le déposer aux librairies Tonnenx et L’Illustrari­um. » Six prix de 50 € seront à gagner.

Le tout dans le but originel, rappelle le président de Bulles de Mantes, d’intéresser le public à la lecture : « On est des amoureux de la BD, mais avant tout de la lecture. »

Associatio­n avec Coeur de Mantes

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