Un potager associatif en lancement dans le village

La commune a acheté une ancienne prairie en bord de Seine qu’elle va confier aux soins de l’Union pour la protection de la boucle de Moisson et de ses habitants, déjà responsable d’un potager associatif à Freneuse.

Forte de la réussite du potager associatif de Freneuse qu’elle a créé il y a trois ans, l’Union pour la protection de la boucle de Moisson et de ses habitants (UPBMH) s’apprête à renouveler l’opération à Moisson. La commune a acheté un terrain en bord de Seine, «à la croisée de la rue des Mares et du chemin de la Grande Vallée », indique la maire Cécile Debon. Il s’agit d’une ancienne prairie sur laquelle se trouve une vieille et belle grange. Elle va être confiée à l’UPBMH, avec laquelle une convention sera passée. Son président Daniel Vaugelade envisage de la diviser en dix parcelles de 100 m2 chacune, d’ici quelques semaines.

Des tarifs de location modiques

Des habitants de Moisson pourront louer ces parcelles en s’adressant à l’UPBMH. Parmi les premières personnes intéressées, on trouve des habitants qui ne disposent pas d’un jardin et d’autres qui aimeraient avoir un potager plus important. Comme à Freneuse, les tarifs de location seront modiques. Le principe du potager associatif est qu’on y pratique l’entraide en partageant ses connaissances en matière de jardinage. « À Moisson, on peut rencontrer des néoruraux qui n’y connaissent rien », assure Daniel Vaugelade. Autre orientation fondatrice : on cultivera ici sans intrants chimiques. De belles amitiés, tient à témoigner le président de l’UPBMH, sont nées au potager associatif de Freneuse. Moisson, salle de la Bernache. Parmi les sujets à l’ordre du jour : les chenilles processionnaires du pin (« La bataille est perdue d’avance », déplore Daniel Vaugelade), les autres « espèces invasives sur notre territoire », la Ligne Nouvelle Paris Normandie et le risque de fermeture des gares de Bonnières et de Bréval, les projets de centrale solaire.