Fin de l’aventure pour Gargenville

C’est terminé pour le CO Gargenville. Le club yvelinois s’est incliné en demi-finales du championnat régional, en première comme en espoir, dimanche, à Bagneux. S’ils se sont bien battus, les Yvelinois n’ont pas réussi à franchir l’écueil.

La montagne était trop haute pour Gargenville, dimanche dernier à Bagneux. Les deux formations en lice en demi-finales du championnat régional se sont inclinées. Non sans combattre. « On est tombés sur plus fort que nous », relevait le président Cyril Chapelle. S’il reconnaît la supériorité des Balnéolais, il constate aussi que les choses n’ont pas tourné en faveur de ses protégés en seniors.

Le COG joue la première période vent de face et Bagneux gère idéalement cet avantage. Avec un ouvreur très adroit au pied et un buteur qui réalise un sans-faute, l’écart grimpe rapidement en un quart d’heure (130). En fin de mi-temps, l’écart semble déjà rédhibitoire pour Gargenville (20-3).

Les Yvelinois vont tout de même réagir. « Malheureusement, le vent est tombé à ce moment. Ce n’est pas le vent qui te fait gagner, mais j’aurais bien aimé voir ce qui se serait passé dans les mêmes conditions », peste le président.

Même si Gargenville grappille son retard, les Balnéolais savent marquer aux moments décisifs pour éviter tout retour. « On a joué avec nos armes. On n’a pas à rougir de notre prestation. On a peut-être plus de regrets pour notre réserve qui échoue de peu », reprend Cyril Chapelle.

Les espoirs auront en effet plus d’opportunités de l’emporter. Menés 17-10 au repos, il reprennent avec le vent de dos, mais vont manquer de sangfroid : « On a dominé toute la deuxième période, et on a raté les deux-trois trucs importants qu’il ne fallait pas rater. On était impérial en touche et on perd trois, quatre touches d’affilée. On négocie aussi mal une pénalité à la main. Bref, il n’a pas manqué grand-chose. »

De cette double défaite, Cyril Chapelle tire le constat « qu’il faut être classé le plus haut possible » dans la phase préliminaire. « On voit que la prime au premier est tout de même importante. »

Le COG reste quoi qu’il en soit sur une année à marquer d’une pierre blanche, avec des résultats au-delà de ses ambitions, ce que le président résume ainsi : « On s’assoit en R1 et on fait partie des poids lourds désormais. Il faut le rester. »

Les espoirs passent près de l’exploit