Dernière ligne droite pour l’ASM
Alors que l’objectif de début de saison, le maintien, a été assuré depuis un bon moment déjà, l’AS Mantaise s’est offert le droit de rêver. Sa deuxième place est aujourd’hui synonyme d’accession à quatre journées de la fin. Et elle est à portée de main.
Dans une poule où cinq, voire six équipes seront reléguées, il était normal pour un promu d’être prudent. Mais après un bon départ, la confiance est arrivée et, dès le mois de décembre, on a commencé à entre parler d’accession dans les rangs de l’ASM.
À la reprise début janvier, il y a eu deux défaites consécutives à Paris et à Palaiseau suivies d’un nul miraculeux face à Ivry. La place de dauphine paraissait alors inaccessible. Pourtant, une série de bons résultats et un coup de moins bien de Palaiseau ont fait que l’ASM a aujourd’hui son destin entre les mains si elle remporte ses quatre dernières rencontres.
La bonne année ?
À la vue des résultats des dernières semaines, terminer sur un sans-faute n’aura cependant rien d’évident tant les prétendants à la deuxième place accumulent les faux pas sous la pression.
Si pour le moment Mantes et Sucy sont sur la meilleure dynamique, tout peut encore arriver et cinq équipes restent en course. Les autres formations jouent leur survie, si bien que chaque match, surtout en déplacement, peut se révéler être un piège.
La rencontre de reprise à Cergy est d’ailleurs particulièrement redoutée par l’entraîneur Rachid Missaoua : « Sur cette fin de saison, il n’y aura plus de logique et tout va se jouer au mental. Celui qui terminera 2e sera celui qui aura le mieux géré la pression. En plus de l’aspect technique, j’essaie donc de faire un gros travail psychologique pour dédramatiser l’évènement. Cette montée, ce serait la cerise sur le gâteau. »
Ces bons résultats, le club les doit avant tout à son travail de formation et à l’éclosion rapide des deux benjamines de l’équipe, Salma Kamara et Anta Frydman-Sarr, qui figurent toutes les deux sur les listes de sportives de haut niveau de la FFHB. Leur apport a été déterminant lors de la phase retour. Mais elles auront obligation la saison prochaine d’évoluer au minimum en Nationale 2, ce qui signifie qu’elles devront quitter le club si celui-ci ne monte pas.
Dans ces conditions, les Mantaises risqueraient de se retrouver avec un collectif moins compétitif, ce qui laisse à penser que c’est sans doute la bonne année pour elles de gravir un échelon supplémentaire.