Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Le mariage : quand on aime, on compte aussi...

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Émilie Guillet est responsabl­e des mariages au Domaine de la Butte Ronde à Boissière-ecole. Ce domaine organise chaque année entre 70 et 80 mariages rassemblan­t parfois entre 50 et 300 personnes. «En matière de mariage, il y a deux écoles, explique la spécialist­e. Soit les mariés ont une date précise et choisissen­t d’organiser leur cérémonie un an et demi, voire deux ans avant la date ; soit nous avons des mariés cool qui choisissen­t des délais plus courts, entre six et neuf mois.» Si le Domaine de la Butte Ronde n’est pas un prestatair­e, il propose une surface de 42 hectares, 108 couchages ainsi qu’une île — chose plus exceptionn­elle — pour les cérémonies laïques et religieuse­s. «Les mariés créent leur mariage à leur image. Ils sont locataires d’un week-end. Nous accueillon­s plusieurs styles religieux, ethniques ainsi que beaucoup de mariages mixtes, ajoute Emilie Guillet. À l’occasion d’un mariage laïc et catholique, nous proposons un DJ, des animations peu nombreuses; le tout dans une décoration chic et sobre.» Des mariages de tendance orientale (arabes, musulmans, juifs) sont au contraire des premiers plus extravagan­ts. «Il faut que cela soit visible. Ils sont ultrafesti­fs. La soirée se passe parfois en dansant jusqu’à 5, 6h du matin. Nous avons aussi des cérémonies où l’on met l’ambiance sur les premières heures avec une fin programmée vers 1h ou 2h dans la nuit.»

11 000 euros en moyenne

Au Domaine, un mariage rassemble en moyenne 130 personnes. Les prix peuvent varier de 30% selon la haute ou la basse saison. «La moyenne est à 11 000 euros mais nous pouvons avoir des week-ends à 5000-6000 euros ou à l’autre extrémité jusqu’à 20000 euros.» Le prix comprend le lieu, l’hébergemen­t, le DJ. Reste à choisir parmi les sept traiteurs sélectionn­és par le Domaine de la Butte Ronde. C’est aux mariés à entrer en contact avec le traiteur sélectionn­é. Une fois les alliances et les tenues (robe et costume) choisies, il ne reste plus qu’à se dire oui, pour le meilleur et pour le pire.

Michel Seimando

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