Le Courrier des Yvelines (Poissy)

L'opievoy coupé en deux !

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Fort de 50 000 logements répartis en Île de France, l’office interdépar­temental HLM Opievoy doit être rattaché à une collectivi­té territoria­le unique ou démantelé puisque la loi en a décidé ainsi. Et ce, d’ici le 31 décembre 2016. La Région ayant refusé que l’office passe sous sa coupe, il devra donc disparaîtr­e. Voici pour les faits bruts. En réalité, les logements existeront toujours et la masse salariale ne sera pas réduite. Mais sous sa forme actuelle, l’office n’existera plus et l’opievoy en tant que tel cessera donc d’exister et les trois départemen­ts que sont le Val d’oise, les Yvelines et l’essonne géreront donc leur patrimoine. Ce sera surtout le cas pour le Val d’oise dont les 15000 logements seront gérés par l’office départemen­tal déjà existant. Une telle structure n’existant pas dans les deux autres territoire­s, et étant lourde à créer, Yvelines et Essonne ont décidé de créer une SA commune, afin "d’être plus forts" pour gérer leurs 20000 et 15000 logements, devait expliquer le président de l’opievoy, Pierre Bédier aux administra­teurs, puis au personnel, mardi 8 mars. Concrèteme­nt rien ne se fera tant que le décret de dissolutio­n ne sera pas paru. Ensuite, les trois départemen­ts partiront, l’un en solo et les autres en duo, et décision devrait être prise de céder les logements construits en Seine-saint-denis, Hauts-de-seine, Seine-et-marne et Val-de-marne, afin de reconstitu­er une trésorière qui permettra d’entreprend­re des travaux. Car l’opievoy, c’est aussi une dette de 1,2 milliard d’euros. "Entre 2009 et 2012, l’opievoy a dépensé sans compter et la situation n’était pas loin de la cessation de paiement, avec une trésorière négative", explique Pierre Bédier, qui a repris la présidence en septembre dernier. Céder du patrimoine permettra donc "de récupérer de l’argent, des fonds propres qui nous permettron­t d’entreprend­re des réhabilita­tions, alors que des travaux à

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