La drogue arrivait d’afrique par la Poste

Le khat, plante psychotrope cultivée en Afrique de l’est, arrivait par kilos dans des colis postaux. Une habitante de Colombes (92), âgée de 35 ans, suspectée d’être à la tête de ce trafic, a été placée en garde à vue la semaine dernière, puis relâché alors que l’enquête se poursuit. L’affaire débute le 22 février au centre de tri de la Poste de Châtenay-malabry (92). Des employés repèrent deux colis suspects en provenance de Colombie. Ils en informent la douane. Dix-sept kilos de khat sont découverts. Cette plante, réputée pour avoir des effets stimulants et apaisants, est classée comme produit stupéfiants en France et donc interdite à la consommation. Son usage est en revanche très courant dans les pays où elle est cultivée.

Un service

rendu à la voisine

Trois jours plus tard, douaniers et policiers débarquent dans l’appartement de la destinataire des colis, une habitante de SaintGermain-en-laye. En garde à vue dans les locaux de Sûreté départementale à Viroflay, cette femme assure qu’elle n’a fait que rendre service à sa voisine. Celle-ci lui aurait dit que les paquets en question contenaient des épices provenant d’afrique. Elle est remise en liberté. La voisine, interpellée à son tour et dont le mari est douanier, cela ne s’invente pas, explique à son tour avoir rendu service à une collègue de travail. Cette dernière lui aurait demandé de réceptionner des épices pour elle, car elle s’en faisait expédier de grandes quantités. Elle indique avoir déjà reçu trois livraisons, en échange du plein de carburant pour faire le trajet Saint-germain-enLaye/colombes. Pour ce dernier arrivage, sa collègue lui aurait demandé de trouver une autre personne pour réceptionner les colis pour plus de discrétion. C’est là qu’elle a fait appel à sa voisine. Cette trentenaire domiciliée à Colombes, d’origine Éthiopienne, était en vacances dans le sud de la France fin février. Se sachant recherchée, elle s’est rendue