Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Décès de Claude Leponner, serviteur modèle de l’hippodrome

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Jacques Myard “primé” par les Chiennes de garde À l’occasion de la journée internatio­nale des droits des femmes, le mouvement féministe les Chiennes de garde ont désigné les machos de l’année 2015. Jacques Myard (LR), le député-maire, a été primé pour deux déclaratio­ns faites dans le courant de l’année passée. Il a reçu le prix macho de déshonneur pour avoir dit à des membres du mouvement féministe Les Barbues : «Je ne serre pas la main aux connes, ça pourrait les instruire. » Les Chiennes de garde l’ont aussi distingué pour des propos tenus à l’encontre de Laure Equy, journalist­e du quotidien Libération : «Ce portrait que vous avez fait de moi, j’en jouis encore ! Ça vous choque que je parle d’orgasme ? » Le député-maire n’a pu être joint pour réagir à ce sujet.

Spectacle de danse russe Le 12 mars, l’espace GeorgesBra­ssens (63, rue Maurice-berteaux) accueiller­a le spectacle “L’âme russe”, à partir de 20h30. Au programme : chants, danse et spécialité­s culinaires russes. L’ensemble de Balalaïkas Kedroff se produira en première partie, un buffet russe sera ouvert à l’entracte et les spectacteu­rs assisteron­t au ballet du Prince Igor pour conclure la soirée. Ce spectacle est organisé par Linguarik, associatio­n culturelle russe basée à Poissy. Tarifs : adultes, 10 euros ; moins de douze ans, 8 euros. Ouverture des portes dès 20 heures.

Dans le milieu des courses, il était surnommé Tintin. À 62 ans, Claude Leponner est décédé le dimanche 28 février à Gacé dans l’orne des suites d’une longue maladie. Issu d’une grande famille dans le milieu hippique, il avait commencé sa carrière de jockey en 1974 et disputait principale­ment des courses de saut d’obstacles en province.

Un ex-jockey

«C’était un passionné, une personne très serviable, explique Christian Couillard, le responsabl­e de l’entraîneme­nt à l’hippodrome de Maisons-laffitte. À la fin de sa carrière, en 1988, il est entré à France Galop et s’occupait de l’entretien des pistes à Maisons-laffitte où il conduisait les tracteurs. C’est quelqu’un que j’estimais beaucoup. » Conscienci­eux, sérieux, disponible, Claude Leponner a toujours attiré la sympathie des gens avec qui il travaillai­t. «Sa disparitio­n me touche beaucoup car je l’ai côtoyé pendant 20 ans, reprend Christian Couillard. Ces derniers temps, on ne le voyait plus beaucoup à cause de sa maladie. Il s’était retiré en Normandie. Dans le temps, il habitait avenue Charlemagn­e à MaisonsLaf­fitte. »

«Il faisait vraiment bien son boulot »

Né à Pontivy (Morbihan), Claude Leponner était souvent raillé pour sa petite taille. «Il avait vraiment le profil des anciens jockeys, se souvient Christian Couillard. Au travail, ses collègues rigolaient car il avait du mal à monter dans les engins vu qu’il n’était pas grand. On lui disait : «Il te faut un ascenseur ? ». Mais il faisait vraiment bien son boulot. » Sur des forums spécialisé­s, plusieurs personnes lui ont rendu un vibrant hommage à l’image d’un certain Ironduke : «Connu pour sa gentilless­e, sa générosité, son hospitalit­é, sa joie de vivre, il nous manquait déjà sur les pistes car il ne pouvait plus travailler avec la maladie qui le rongeait et était cloué sur un fauteuil. Malgré tout, il était resté le même, toujours prêt à faire la fête, voir du monde, vivre tout simplement. Il nous donnait une sacrée leçon. » Les obsèques de

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