La Ville vend ses biens immobiliers

avoir besoin de demander de dérogation, le conseil municipal a également décidé de faire coïncider des secteurs maternels et élémentaires des groupes scolaires Buisson/ Bréjeat/ Kergomard et Détraves/ Casanova. «C’est donc un nombre marginal d’élèves qui sera concerné, explique le maire. La ville s’est attachée à prendre en compte la distance entre les domiciles et les établissements, mais aussi et surtout à préserver la scolarité des fratries dans un même établissement. »

Sonia Donadey

Dans le cadre d’une politique de valorisation de ses biens immobiliers, la Ville a décidé de mettre en vente l’ancienne crèche des Chatons, l’ex centre de loisirs Cap Jeunes, et un terrain situé à l’angle des rues de Bezons et Aristide Briand. «La plupart de ces sites ne sont plus à même de recevoir du public, explique le maire, Arnaud De Bourrousse (DVD). Ce sont des bâtiments anciens et mal adaptés. Dans un contexte de raréfaction des moyens, ces ventes nous permettrons d’avoir de nouvelles ressources financières pour d’autres investissements, pour financer et rénover d’autres équipements pour la ville, comme une crèche rue Marceau, des travaux de voirie et de rénovations. » La crèche des Chatons, rue de Chatou, est en vente au prix de 730 000 euros à un promoteur, qui envisage la construction de deux immeubles, pour un total de seize logements dont la moitié de logements sociaux. En ce qui concerne l’ancien accueil de loisirs du Cap Jeunes, d’une surface de 5400 m2, des négociations sont en cours. «Nous en sommes au stade d’ébauches de propositions, indique le maire, et pas encore dans une phase de choix. Le terrain pentu complique la donne en matière d’aménagement pour les acteurs intéressés, qui devront satisfaire la commune. » La Ville espère pouvoir signer une promesse de vente avant la fin de l’année. L’édile ajoute que «c’est un secteur d’habitat individuel uniformisé, et cohérent, nous serons très précautionneux dans ce que nous ferons. » Le terrain communal, d’environ 2000 m2, situé à l’angle de rues de Bezons et Aristide Briand, voit se construire un lotissement. «Nous