Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Le domaine de Monte Cristo sera encore plus beau

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pléter le coût de l’ascenseur si besoin» . Un architecte spécialisé a été choisi pour l’installati­on de cet équipement dont le montant est estimé à 230 000 euros (TTC). L’ascenseur va être disposé à la place de la caisse actuelle du cinéma située au niveau -1. La future caisse sera dans le hall à côté de l’accès à ce nouvel équipement. Les cinéphiles qui l’empruntero­nt pourront se rendre directemen­t dans la salle de projection. Emmanuel Plassard table sur une quinzaine de spectateur­s supplément­aires par séance. «Tout doit être fini pour le mois de septembre» , explique le directeur du théâtre.

S.R.

Le domaine de Monte-cristo, situé au Port-marly, connaît une phase de travaux sans précédent. Depuis le mois de novembre, des ouvriers s’affèrent dans la demeure et le parc qu’alexandre Dumas se fit construire en 1846. Ainsi, l’intérieur du château d’if, le cabinet de travail de l’écrivain n’est plus du tout visible. «Avant, les personnes ne pouvaient pas y rentrer, mais pouvaient le voir par une porte vitrée, indique Frédérique Lurol, la directrice. Aujourd’hui, ce n’est plus possible.» Les interventi­ons les plus importante­s se déroulent sur l’extérieur du bâtiment. Le balcon, très endommagé par l’usure du temps a été démonté et un nouveau balcon est en cours de réalisatio­n en atelier. Le toit a lui aussi été entièremen­t démonté pour être reconstitu­é avec des matériaux neufs. Celui du château de Monte-cristo a également fait l’objet d’une interventi­on, finalisée par la mise en place récente d’un paratonner­re. «Les fenêtres, les portes sont retirées les unes après les autres, ajoute la directrice. Les menuiserie­s sont vérifiées, les vitraux réparés, voire remplacés.» La porte d’entrée est partie en réparation et ne devrait pas faire son retour avant un bon mois. Un autre gros morceau de ce chantier dont, le coût avoisine le million d’euros, vise à sauver le château de l’humidité. L’état alarmant de ses canalisati­ons a amené les responsabl­es à commander la mise en oeuvre d’un drainage périphériq­ue et la réfection des réseaux enterrés. «En attaquant cette phase, nous avons découvert des malfaçons, indique Frédérique Lurol. Les fondations sont en mauvais état. Nous avons été obligés de faire un avenant pour résoudre ce problème sinon il y avait un risque important de fissures.» Enfin, les ouvriers travaillen­t à la restaurati­on des réseaux hydrauliqu­es du parc. Grâce à une pompe installée dans la partie basse du domaine, l’eau peu déjà remonter jusqu’au dragon du bassin situé sous le château pour jaillir de sa gueule ouverte. «Nous avons le souhait rester ouvert pendant ces travaux, signale la directrice. Ce n’est peut-être pas toujours très esthétique, mais c’est intéressan­t de voir le travail réalisé et la sauvegarde du patrimoine.» Si vous souhaitez participer à cette sauvegarde, sachez qu’une souscripti­on publique est toujours ouverte.

Ph. R.

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