Chambre de commerce : la chasse aux économies

L’état a besoin d’argent. Et tous les organismes en font les frais. C’est le cas de la Chambre de commerce et d’industrie d’îlede-france, dont fait partie la CCI Versailles-yvelines. Ce qui provoque l’inquiétude des salariés.

Ces derniers se sont notamment mis en grève au Centre des formations industrielles de l’avenue Gambetta à Paris, en mars dernier. Au-delà du personnel, c’est aussi toutes les écoles dépendant de la chambre de commerce qui pourraient être touchées, comme Tecomah à Jouy-en-josas, et le centre de formation Delorozoy de Montigny-le-bretonneux.

« On ne sait pas sur qui ça va tomber »

« L’état demande une rétrocession d’argent que nous collectons, résume une salariée de la Chambre de commerce et d’industrie de la région Île-deFrance. Cela a un impact sur les coûts de fonctionnement. La direction cherche donc à restreindre les postes. »

Malgré les 1 500 départs depuis 2015, cela n’est pas suffisant. « Il faut encore récupérer 300 à 500 postes, souligne cette salariée. Et l’on ne sait pas sur qui ça va tomber. » L’inquiétude est donc palpable. Des regroupements par pôles d’activité pourraient ainsi avoir raison de certains postes mais aussi de certaines formations. « Des formations vont fermer en septembre, mais nous devons quand même recruter des jeunes actuellement, poursuit cette salariée. Comment vont-ils faire s’ils se retrouvent sans formation dans cinq mois ? Sans compter que certains ont déjà trouvé des entreprises. Dans ce flou, le personnel, les jeunes et les sociétés sont bernés. »

L’école Tecomah, à Jouy-en-josas, pourrait être impactée par cette réorganisation. (Photo d’ilustration)