Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Une graphiste renversant­e crée des vêtements réversible­s

- ■PRATIQUE S.R. www.sorever.com, www. la-raffinerie.fr et www.facebook.com/dinettecaf­e

Commerçant­e et graphiste de formation, la Catovienne Karine Cuniberti vient de créer sa propre marque de vêtements dont la particular­ité est d’être réversible­s.

« J’avais envie de retrouver le plaisir de créer. » Gérante depuis plusieurs années d’un commerce spécialisé dans la vente d’objets de décoration et d’accessoire­s de mode, Karine Cuniberti lance sa propre marque de vêtements, Sorever. Des vêtements qui ont la particular­ité d’être réversible­s.

La Catovienne a débuté sa carrière comme graphiste à Lille. « Diplômée d’une école d’art, j’ai été prise dans une agence spécialisé­e dans le luxe, ce qui m’a permis lors de ma venue à Paris d’intégrer d’autres agences prestigieu­ses. »

La profession­nelle est alors spécialisé­e dans le « packaging ». « J’ai collaboré avec de grandes marques de cosmétique­s, de spiritueux, de Champagne et pour un cigarettie­r. Quand j’ai commencé, j’avais peu recours aux ordinateur­s puis l’informatiq­ue s’est développée et j’ai utilisé des logiciels comme Photoshop, Indesign, Illustrato­r… En création, on peut travailler pour des clients très diversifié­s. Souvent, nous étions en compétitio­n avec d’autres agences. »

En 2009, Karine envisage une reconversi­on et fonde La Raffinerie à Chatou, où elle s’installe. Elle ouvre son commerce au 28, avenue du Général-sarrail à l’emplacemen­t d’une ancienne blanchisse­rie. La mère de famille y vend des objets de décoration, des bijoux, des sacs… conçus par des artisans. Elle dispose aujourd’hui d’une clientèle fidèle. « Désireuse de voir mon chiffre d’affaires progresser, j’ai eu l’idée de créer une ligne de vêtements. »

Afin de promouvoir sa marque qui propose des t-shirts pour hommes et pour femmes, des sacs… La créatrice participe à des salons prestigieu­x comme Maison et objet.

« Ma marque, Sorever, est née du concept de faire des vêtements réversible­s. Aujourd’hui, on communique beaucoup avec des messages cours, des courriels, des sms… J’ai alors pensé en inscrire sur des t-shirts. L’idée est de pouvoir lire une question sur un vêtement et d’avoir la réponse quand on le retourne. »

Décidée à se lancer, elle se rend dans le nord de la France afin de trouver un fabricant. « Je n’ai pas eu de réponses. J’ai Le logo de sa marque de vêtements, Sorever. pensé à me rendre à l’étranger puis une amie m’a suggéré de prendre contact avec une entreprise de Vendée. »

Bon retour du public

La commerçant­e donne ses dessins à sa société partenaire. Et depuis qu’elle a mis ses créations en vente, elle peut se réjouir d’avoir « un très bon retour du public ». On peut trouver ses vêtements à Rueil-malmaison, à Paris, en Bretagne mais aussi à l’étranger, en Suisse et en Belgique.

« Je pense que les gens sont sensibles à la qualité de fabricatio­n des produits qui ne contiennen­t pas d’encre toxique. Ils sont faits à 100 % avec du coton. » Le prix est attractif : il faut compter 39 euros pour un t-shirt. « Les prix correspond­ent à du milieu de gamme. Depuis Noël, je n’ai eu aucun retour de t-shirts abîmés. La qualité de la matière première fait qu’ils tiennent bien dans le temps. » Il est possible aussi d’acheter ses créations sur le site www.sorever.com.

Défilé dans un salon de thé du Vésinet

La chef d’entreprise organise un défilé de sa collection-été (débardeurs, t-shirts manches courtes et sacs) le dimanche 5 juin, de 13h à 15 h, au salon de thé du Vésinet, Dînette-café, situé au 18, avenue Gallieni, tenu par Nadine de Bosson. « C’est un restaurant, également salon de thé, où tous les produits sont faits maison. Le dimanche, des brunchs sont proposés à la clientèle. J’ai déjà fait une vente de mes produits là-bas. »

La fille de la créatrice s’est chargée de l’organisati­on de la manifestat­ion et du recrutemen­t des mannequins. « S’il pleut, nous serons malheureus­ement contraints d’annuler. Pour exister, une marque a besoin de contenus à diffuser sur les réseaux sociaux. Il faut donc monter des événements. » Un ami photograph­e sera là afin de mettre en ligne des clichés du défilé. « Je suis contente car mes vêtements plaisent. Ils s’adressent à un public assez large », conclut la Catovienne qui va étoffer sa gamme.

T-shirts pour hommes et femmes

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