Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Une graphiste renversante crée des vêtements réversibles
Commerçante et graphiste de formation, la Catovienne Karine Cuniberti vient de créer sa propre marque de vêtements dont la particularité est d’être réversibles.
« J’avais envie de retrouver le plaisir de créer. » Gérante depuis plusieurs années d’un commerce spécialisé dans la vente d’objets de décoration et d’accessoires de mode, Karine Cuniberti lance sa propre marque de vêtements, Sorever. Des vêtements qui ont la particularité d’être réversibles.
La Catovienne a débuté sa carrière comme graphiste à Lille. « Diplômée d’une école d’art, j’ai été prise dans une agence spécialisée dans le luxe, ce qui m’a permis lors de ma venue à Paris d’intégrer d’autres agences prestigieuses. »
La professionnelle est alors spécialisée dans le « packaging ». « J’ai collaboré avec de grandes marques de cosmétiques, de spiritueux, de Champagne et pour un cigarettier. Quand j’ai commencé, j’avais peu recours aux ordinateurs puis l’informatique s’est développée et j’ai utilisé des logiciels comme Photoshop, Indesign, Illustrator… En création, on peut travailler pour des clients très diversifiés. Souvent, nous étions en compétition avec d’autres agences. »
En 2009, Karine envisage une reconversion et fonde La Raffinerie à Chatou, où elle s’installe. Elle ouvre son commerce au 28, avenue du Général-sarrail à l’emplacement d’une ancienne blanchisserie. La mère de famille y vend des objets de décoration, des bijoux, des sacs… conçus par des artisans. Elle dispose aujourd’hui d’une clientèle fidèle. « Désireuse de voir mon chiffre d’affaires progresser, j’ai eu l’idée de créer une ligne de vêtements. »
Afin de promouvoir sa marque qui propose des t-shirts pour hommes et pour femmes, des sacs… La créatrice participe à des salons prestigieux comme Maison et objet.
« Ma marque, Sorever, est née du concept de faire des vêtements réversibles. Aujourd’hui, on communique beaucoup avec des messages cours, des courriels, des sms… J’ai alors pensé en inscrire sur des t-shirts. L’idée est de pouvoir lire une question sur un vêtement et d’avoir la réponse quand on le retourne. »
Décidée à se lancer, elle se rend dans le nord de la France afin de trouver un fabricant. « Je n’ai pas eu de réponses. J’ai Le logo de sa marque de vêtements, Sorever. pensé à me rendre à l’étranger puis une amie m’a suggéré de prendre contact avec une entreprise de Vendée. »
Bon retour du public
La commerçante donne ses dessins à sa société partenaire. Et depuis qu’elle a mis ses créations en vente, elle peut se réjouir d’avoir « un très bon retour du public ». On peut trouver ses vêtements à Rueil-malmaison, à Paris, en Bretagne mais aussi à l’étranger, en Suisse et en Belgique.
« Je pense que les gens sont sensibles à la qualité de fabrication des produits qui ne contiennent pas d’encre toxique. Ils sont faits à 100 % avec du coton. » Le prix est attractif : il faut compter 39 euros pour un t-shirt. « Les prix correspondent à du milieu de gamme. Depuis Noël, je n’ai eu aucun retour de t-shirts abîmés. La qualité de la matière première fait qu’ils tiennent bien dans le temps. » Il est possible aussi d’acheter ses créations sur le site www.sorever.com.
Défilé dans un salon de thé du Vésinet
La chef d’entreprise organise un défilé de sa collection-été (débardeurs, t-shirts manches courtes et sacs) le dimanche 5 juin, de 13h à 15 h, au salon de thé du Vésinet, Dînette-café, situé au 18, avenue Gallieni, tenu par Nadine de Bosson. « C’est un restaurant, également salon de thé, où tous les produits sont faits maison. Le dimanche, des brunchs sont proposés à la clientèle. J’ai déjà fait une vente de mes produits là-bas. »
La fille de la créatrice s’est chargée de l’organisation de la manifestation et du recrutement des mannequins. « S’il pleut, nous serons malheureusement contraints d’annuler. Pour exister, une marque a besoin de contenus à diffuser sur les réseaux sociaux. Il faut donc monter des événements. » Un ami photographe sera là afin de mettre en ligne des clichés du défilé. « Je suis contente car mes vêtements plaisent. Ils s’adressent à un public assez large », conclut la Catovienne qui va étoffer sa gamme.
T-shirts pour hommes et femmes