Le Courrier des Yvelines (Poissy)

L’opposition de gauche salue l’initiative

- Ph. R.

Sur les bancs de l’opposition de gauche, on s’est montré plutôt satisfait du contenu de la délibérati­on. Les membres du groupe « Saint-germain Autrement » ont ainsi indiqué qu’ils étaient « sensibles » aux « avancées méthodolog­iques » qu’elle contenait. « Depuis de nombreuses années nous avions attiré, ici en conseil, l’attention sur la présence d’effets de seuil avec la notion de répartitio­n par tranches de tarifs et ainsi d’effets de seuil brutaux et importants, a indiqué Pascal Lévêque. La méthode proposée avec prise en compte individual­isée des situations familiales et l’applicatio­n d’un taux d’effort induit l’équité à laquelle nous sommes aussi sensibles. Le maintien d’un calcul de quotient familial avec le comptage d’une part par enfant dans chaque famille à la différence d’1/2 part dans le calcul fiscal est aussi favorable. » Satisfait également du maintien du tarif social « dans les mêmes proportion­s », l’élu a précisé que son groupe resterait très attentif au montant restant à la charge de la Ville, « c’est-à-dire à nos yeux la solidarité, en termes de budget, que nous mettions pour ces activités. Si le reste à charge de la Ville diminuait très fortement (avec des flux constants) cela signifiera­it que la méthode cache une diminution de notre effort de solidarité. Ce n’est pas, à nos yeux, le cas dans ce qui est proposé ce soir ». Pascal Lévêque a également noté que la nouvelle méthode souffrait d’un problème de lisibilité quant au prix payé par la famille et que le coût moyen de la pause méridienne à 8,90 € restait « élevé, comme le tarif journalier de 57,45€ en accueil de loisirs. » Et de conclure : « Le système n’a de sens que si, dans l’avenir, on ne gèle pas le quotient familial dans les encadremen­ts. »

Dans l’opposition de droite, Anne Gommier, du groupe « Agir pour Saint-germain-enlaye » a noté qu’il s’agissait là d’une mesure allant vers plus de justice et s’est interrogée sur le nombre de familles qui verraient leur contributi­on modifiée et comment la Ville allait informer les familles saint-germanoise­s. Sa collègue Monique Dumont a quant à elle indiqué au maire que les formules désormais utilisées pour déterminer les tarifs n’étaient pas très compréhens­ibles. Si les autres membres du groupe « Agir pour Saint-germain-en-laye » se sont abstenus, cette dernière est la seule élue à s’être prononcée contre la délibérati­on.

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