Le Courrier des Yvelines (Poissy)

S’est éteinte

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« C’est avec une grande tristesse et beaucoup d’émotion que Le Pecq a appris le décès dans sa 92e année de son ancien maire, Françoise Colas, le 21 mai dernier. Un engagement exceptionn­el au service du Pecq ! Pendant près d’un quart de siècle, Françoise Colas aura servi sa ville au sein de la municipali­té. »

Élue conseillèr­e municipale le 19 mars 1971, à 47 ans, Françoise Colas sera la première femme de l’histoire alpicoise à devenir dix ans plus tard première ajointe au maire, Max Gauffretea­u, puis après le décès brutal de celui-ci, à être élue maire le 30 octobre 1981.

L’ancienne assistante sociale, mère de cinq enfants, s’investit alors sans compter pour sa commune qu’elle s’emploie à moderniser tout en la rendant plus solidaire.

« Sous sa houlette, Le Pecq se dote de centres de loisirs, crèches et halte-garderie, de locaux pour les jeunes, de deux bibliothèq­ues municipale­s, de son conservato­ire de musique, du gymnase Marcel-villeneuve, d’un technoparc. La réhabilita­tion du Vieux Pecq, la constructi­on du nouvel hôtel de ville et des ateliers municipaux, l’ouverture du restaurant municipal

, la création du portage des repas à domicile… sont encore à mettre à son actif. »

Réélue en 1988, cette femme de devoir, à la loyauté et la probité exemplaire­s, décidera de céder son fauteuil de maire à son jeune adjoint, Alain Gournac, en septembre 1991. Pendant quatre années encore, elle l’accompagne­ra en tant que maire adjoint chargée de la culture. Ce n’est qu’en 1995 qu’elle prendra une retraite bien méritée, pour se consacrer à sa belle et grande famille. Maire honoraire du Pecq, Françoise Colas était chevalier dans l’ordre national du Mérite et titulaire de la médaille de la Jeunesse et des Sports. Les obsèques ont été célébrées le vendredi 27 mai en l’église Saint-wandrille.

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