Le Courrier des Yvelines (Poissy)
L’adjoint aux Sports nommé commissaire du Salon de l’auto
Jean-claude Girot, maire adjoint au sport, a été nommé commissaire général du Salon de l’automobile, qui aura lieu à Paris du 1er au 16 octobre prochain. L’occasion de faire le point sur la carrière de celui, qui est principalement connu pour son parcours sportif.
Quel est votre parcours dans l’automobile ?
J’ai commencé chez Chrysler Europe, principalement dans le secteur de l’autocar. Chrysler a ensuite été racheté par Talbot, puis par Peugeot, donc en étant dans le même groupe, j’ai fait plusieurs marques. En 1980, j’arrive chez Volvo France et je prends la direction autocar, et autobus. J’ai ensuite été embauché comme directeur régional d’autocar à Nancy pendant quatre ans. D’autres responsabilités en Europe de l’est m’ont permis de pas mal voyager professionnellement. En 2009, je deviens chargé des relations publiques de Renault, des relations avec le gouvernement, les autorités locales, et les fédérations professionnelles de transports routiers. J’étais la même année administrateur du Salon de l’automobile, donc je recevais, avec le président du Salon et le commissaire Général, les autorités. En 2014, je deviens directeur des affaires publiques de l’ensemble du groupe Volvo France, toujours dans le domaine des camions. Je finis ma carrière en mars dernier, atteint par l’âge. En parallèle, j’ai toujours continué les entraînements d’arts martiaux. Comment s’est votre nomination ?
L’ancien commissaire général a démissionné brutalement, j’ai donc été appelé à la rescousse, par le Comité des salons. Je venais de terminer ma carrière chez Volvo. J’ai accepté sans hésitation, je connais bien le secteur, et puis c’est un challenge qui m’amuse. C’est un poste important, au coeur du salon, qui est un événement mondial. passée Quel est le rôle du Commissaire Général ?
C’est un travail d’organisation du Salon, c’est-à-dire réserver les surfaces, contacter les constructeurs, leur vendre les mètres carrés. Il s’agit aussi de gérer les visites officielles, et je pense que cette année, on va en avoir des nombreuses, puisque le Salon se déroule juste avant les primaires, et à quelques mois de la présidentielle. Je pense que les politiques vont donc vouloir s’inquiéter de l’automobile. Les membres les plus importants du gouvernement y viennent régulièrement, c’est d’ailleurs le Salon où le plus de politiques viennent. Qu’allez-vous apporter au Salon de l’automobile ?
Je pense pouvoir apporter ma connaissance du milieu, j’ai une bonne expérience avec l’âge, je connais beaucoup de monde dans le milieu automobile et politique, ce qui est un gros atout. Et puis si proche de l’échéance, ils avaient besoin de quelqu’un qui connaisse l’organisation du Salon etc. Quels sont vos projets pour la suite ? Allez-vous garder cette fonction ?
On verra, je vais m’occuper également de l’organisation du Salon de la moto et du cycle, qui a lieu l’année prochaine. C’est une tâche importante. Mais si je peux aider à former un plus jeune pour qu’il puisse prendre la suite je le ferais. Et puis je continue à jongler avec les entraînements de Chanbara à Maisons-laffitte.