La digue et les squatters au menu du comité de quartier La Borde

Le maire Jean-françois Bel a mis deux sujets principaux à l’ordre du jour de la réunion du comité de quartier La Borde : le prolongement de la digue et la présence de squatters dans le quartier depuis quelques semaines. Concernant la dizaine de sans papiers Bulgares occupant l’atelier désaffecté voisin du magasin Decathlon, dans de mauvaises conditions de salubrité, sans toilettes, l’élu a indiqué que « la décision d’expulsion ne pourra être prise par le juge qu’après le 22 novembre, a déclaré Jean-françois Bel. Et d’ajouter : « Des intrusions ont été constatées dans les locaux de l’école Ferdinand Buisson, et nous allons rehausser la grille pour la protéger dans le cadre des dispositions du plan Vigipirate ».

Une solution pour l’accueil des populations menacées

Jean-françois Bel a également abordé le sujet des migrants. « L’occasion pour moi de dire que le Préfet est à la recherche de solutions pour placer des migrants. Nous devons être conscients que ce problème d’immigration va durer très longtemps, et nous devons tous faire quelque chose. Nous avons accueilli en provenance d’alep un couple qui apprend le français à toute vitesse. Si chacune des 36 000 communes de France prenait ne serait-ce qu’une famille, nous contribuerions à une vraie solution, préférable au forcing fait actuellement pour imposer une centaine de migrants dans une commune voisine ».

L’édile a aussi abordé un tout autre sujet : le prolongement de la digue de La Borde. « Depuis juin, j’ai rencontré beaucoup de monde et en particulier le président du Sénat Gérard Larcher. Montesson ne peut supporter seule le coût global estimé de 14 millions d’euros, et un tour de table des financeurs potentiels a permis de trouver un équilibre, dans lequel la participation de la commune pourrait se situer à 20 % du total. Le dossier a été vu au niveau de la Préfecture de l’ile de France sur le plan environnemental, et je suis prêt à demander au Préfet qu’il déclenche une enquête publique dès janvier prochain, et je compte sur votre support. Une réunion publique sera organisée en décembre ».

Une issue favorable en vue pour la digue

Jean-pierre Cret, conseiller municipal habitant le quartier, s’est dit étonné de l’importance pour la commune « d’une dépense qui ne permet pas de garantir aux Montessonnais que leur maison serait alors en zone non-inondable », l’occasion pour le maire de rappeler que ce prolongement renforcera aussi la sécurité côté Sartrouville. Des représentants de l’association Qualité de la vie de La Borde ont interrogé le maire et Huguette Fouché : « la digue protégera-t-elle des infiltrations par capillarité » a demandé Delphine Bailly, à qui il a été répondu que le dispositif disposerait de pompes au pied de la digue pour évacuer l’eau de pluie et des remontées de la nappe phréatique. « Où en êtes-vous sur votre engagement d’élaborer un dossier « retour sur expérience » pour mettre en place des solutions pour améliorer le quotidien des riverains ? » a demandé Claude Morel. Le maire a indiqué qu’il avait donné la priorité aux démarches pour le financement de la digue et qu’il y travaillait avec toute son équipe. Jeanhenri Batmale a insisté pour recevoir les comptes rendus des réunions. Parmi les autres sujets abordés, le mauvais état des trottoirs et le stationnement abusif ont fait réagir Claude Morel : « Déjà onze piétons morts accidentellement dans les Yvelines cette année, en faut-il un de plus à Montesson ? »