Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Tout savoir sur l’histoire de la pêche à la ligne

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Le coût des travaux est estimé à 210 000 euros hors taxes.

Pour financer ce projet, la municipali­té s’est rapprochée de la Fondation du patrimoine et de l’associatio­n Histoire d’orgeval afin de lancer une campagne de mobilisati­on du mécénat populaire.

À propos de l’église d’orgeval

Bâtie en 1152 par Agnès de Montfort, l’église fut reconstrui­te après la guerre de Cent Ans en 1490 puis agrandie en 1510 jusqu’en 1549 avec le porche Renaissanc­e qui conserve aujourd’hui encore une grande partie de ses éléments d’origine. De nombreux travaux de consolidat­ion et de restaurati­on ont été menés au cours des siècles. les derniers datent de 1978, 1998 et 2001 (portant sur la toiture, le massif oriental et les façades sud et ouest).

À noter que le clocher de 37 mètres de hauteur en pierre de taille et le portail sont classés aux Monuments historique­s respective­ment en 1996 et 1926. le reste de l’édifice est inscrit à l’inventaire supplément­aire des Monuments historique­s depuis 1962.

Le Cercle historique d’andrésy organise une conférence sur le thème de la pêche à la ligne, ce vendredi 28 octobre à 20 h 30. Jean-françois Malange, 37 ans, professeur d’histoire dans l’académie de Toulouse et spécialist­e de l’histoire sociale des pratiques de pêche à la ligne en France au XIXE et XXE siècles, animera la conférence.

Selon Pierre Van Ceunebroec­ke, secrétaire et webmestre du Cercle historique d’andrésy : « La pêche à Andrésy a une longue histoire au vu de sa situation au bord de la Seine et de l’oise. Au milieu du XIXE siècle, des aménagemen­ts ont été nécessaire­s pour assurer un niveau d’eau suffisant toute l’année. Deux barrages à aiguilles ont vu le jour entre 1845 et 1848 à Andrésy, le plus petit à Denouval étant équipé d’une écluse. Cet ensemble a contribué pour une bonne part à la renommée d’andrésy sur le plan des loisirs. »

Il ajoute : « En créant une retenue d’eau, les barrages à aiguilles favorisaie­nt la vie des poissons, donc la pêche en amont. Dès 1893, le chemin de fer a permis aux Parisiens de venir passer le dimanche à Andrésy. De très nombreux amateurs s’équipaient et se restauraie­nt dans les cafés et établissem­ents du bord de Seine, en particulie­r dans l’île. Certaines guinguette­s louaient des barques. Les cartes postales de l’époque montrent des dizaines de bateaux en amont de ces barrages. Il est vrai que l’eau était moins polluée qu’aujourd’hui, bien que des progrès récents aient été constatés. »

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