Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Le Conflanais Valentin Ripaux termine au pied du podium

- Fabien Dézé

La belle histoire se poursuit pour Valentin Ripaux. Champion d’europe junior l’an passé de tir en campagne, le licencié à la Compagnie d’arc de Conflans s’attaquait fin septembre à Dublin au championna­t du monde. Cette fois-ci, le jeune archer de 19 ans n’a pas décroché une médaille mais termine à une prometteus­e quatrième place. « Cette saison, je n’ai pas tiré comme je le souhaitais, explique celui qui habite Vauxsur-seine. J’ai adopté une nouvelle technique et j’ai eu du mal à la mettre en place. Heureuseme­nt, j’ai remonté la pente au bon moment. Bien sûr, je suis un peu déçu de passer à côté d’une médaille mais c’est quand même beau ce que j’ai fait. Je confirme au fil des années que j’ai toujours le niveau. »

Deuxième des qualificat­ions avec 343 points, Valentin Ripaux a ensuite échoué en demi-finale contre le Croate Alen Remar d’un petit point (50-49) avant de s’incliner lors de la petite finale contre le Britanniqu­e Patrick Huston (59-49), celui-là même qu’il avait battu en finale des championna­ts d’europe un an plutôt. « Ca reste malgré tout une énorme satisfacti­on, c’est plus fort que mon titre européen », confie le jeune Yvelinois.

Ambitieux en salle

Valentin Ripaux, qui attaque sa dernière saison dans les rangs juniors, se tourne désormais vers la saison en salle où il nourrit quelques objectifs. « Lors des prochains mois, je vais participer à trois manches de Coupe du monde à Marrakech, Nîmes et Las Vegas. L’an passé, j’ai gagné à Nîmes, je vais essayer de conserver mon titre. »

Adepte du tir en campagne, Valentin Ripaux ne veut pas délaisser pour autant le tir Fita (discipline olympique) dans les années à venir. « Je préfère le tir campagne car pour moi c’est le plus difficile. Mais je garde dans un coin de ma tête le Fita car je rêve de participer un jour aux Jeux Olympiques. Je vais tout faire pour y arriver. »

La tête sur les épaules, Valentin Ripaux sait cependant qu’il doit assurer sa vie profession­nelle en parallèle du tir à l’arc. C’est ainsi qu’il a décroché dernièreme­nt un CDI en menuiserie. « Ca me libère d’un poids. Mon patron souhaite que je continue à me faire plaisir. J’ai installé une cible à mon boulot et je tire pendant une heure chaque midi. Je suis fier d’arriver à combiner les deux. »

Véritable travailleu­r mais aussi passionné, Valentin Ripaux a tous les atouts pour viser dans le mille.

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