Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Chez Vilas Boas, on dessine la ferme des animaux
Elsa Vilas Boas a créé sa boutique il y a cinq ans à Orgeval. Elle s’est appuyée sur son oncle, un producteur de fruits et légumes du village pour installer tout près de là son atelier de chocolat. « On travaille en famille, explique la jeune femme qui a suivi des études de mode avant de mettre la main à la pâte (de chocolat). J’ai une mouleuse et grâce à ma formation, je fais beaucoup de décoration. Mon père est aussi chocolatier chez Colas (Maule) depuis 37 ans. »
Elsa vend du chocolat noir en majorité. Comme les autres artisans, elle vend un peu de chocolat au lait à Pâques, les enfants aimant davantage le sucre. « Ici, j’utilise du cacao à 71 % avec une fève de Madagascar ou de Côte d’ivoire. Je me fournis à la chocolaterie du Pecq. »
Selon Elsa, même si les deux périodes phares sont Noël et Pâques, la période du mois de mai-juin n’est pas négligeable : « Il y a la Fête des mères, des pères. On veut faire un petit cadeau aux enseignants à la fin de l’année scolaire. Sans parler des anniversaires. J’ai aussi des clients fidèles qui viennent s’acheter du chocolat ou pour en offrir. »
Elsa propose cette année le thème de la ferme. De jolies petites fermes très travaillées avec barrières, maison de pierres et animaux envahissent ses vitrines. Elle a aussi créé des boîtes à camembert ainsi que des coqs. « Les clients aiment qu’on change de thèmes. Chaque année, ils attendent d’ailleurs nos créations et ne manquent pas de le dire. »
Si à Noël, les gens semblent ne pas avoir de budget fixe pour s’acheter du chocolat, à Pâques, la dépense est plus cadrée. Ils annoncent le montant qu’ils ne doivent pas dépasser.