Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Location de salles municipales : gratuité ou non?
Lors du conseil municipal du 27 mars, les élus d’opposition de Vivons notre Ville et de J’aime Poissy ont évoqué la question de la mise à disposition des équipements communaux aux associations. Ils ont ainsi relevé que la gratuité ne s’appliquait pas à toutes. « Quels sont les critères ? » a interrogé en substance Anne-marie Vinay, notant que « certaines associations payaient la location de la salle Blanche-de-castille et que les associations sportives bénéficiaient gratuitement des locaux sportifs. »
De son côté, Eric Falzon de Vivons notre Ville a pris la défense des compagnies de théâtre amateur. « Il faudrait accorder la gratuité à ces troupes amateurs, considérant leur contribution à la vie culturelle pisciacaise et sachant qu’elles n’ont que très peu de moyens financiers. En revanche, peutêtre, les compagnies professionnelles pourraient-elles s’acquitter d’une participation financière ? Nous demandons donc solennellement la mise à disposition gratuite de la salle Blanche-de-castille et de toute autre salle municipale, afin de permettre à nos troupes de théâtre amateur de se produire chez elles, devant leur public. »
Michel Prost, délégué aux associations, a indiqué que le système de location des salles municipales était en pleine refonte. « Il y a effectivement des choses à revoir. On ne résoudra pas tous les problèmes, mais d’ici septembre on présentera quelque chose de cohérent. Le problème est qu’il y a plus de demandes que d’offres. »
Vincent-richard Bloch, adjoint à la culture, a ajouté : « Je rappelle que chaque ouverture de salle représente un coût. Nous n’ouvrons pas une salle gratuitement. »
Karl Olive a enfin précisé que les compagnies professionnelles en résidence ne payaient pas de location car elles proposaient leur spectacle gratuitement. « Pour le reste, il est vrai que lorsqu’on met à disposition le théâtre Blanche-de-castille, cela représente un coût, notamment la présence du régisseur. »
Anne-marie Vinay de rebondir, enfin : « Oui, mais quand on ouvre le Cosec, par exemple, cela a aussi un coût. Donc pourquoi une telle différence de traitement ? »