Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Le prolongement de la digue de La Borde se profile à l’horizon
Une enquête d’utilité publique est lancée par le préfet en vue de recueillir l’avis de la population sur le projet de prolongement de la digue de Sartrouville sur la commune de Montesson, et la réalisation d’une zone humide.
Plusieurs membres de l’association Qualité de Vie de La Borde sont venus écouter la bonne nouvelle, avec l’espoir que ce « serpent de mer » se transforme enfin en réalité pour leur quartier. « L’association demande depuis 1993 la construction d’une protection contre les inondations, rappelle Jacques Perdereau, viceprésident. arboré d’1,50 mètre maximum au-dessus du niveau de la route, et un cheminement bas. Une « zone humide » sera créée sur un terrain vague face aux Acacias. « Il s’agit d’une obligation réglementaire pour permettre d’absorber au minimum 70 000 m3 d’eau en cas de crue. La capacité prévue est de 100 000 m3, et la zone sera aménagée, indique Jeanfrançois Bel. Je tiens à valoriser notre ville pour embellir cette zone de compensation, au profit de tous les Montessonnais ».
Maël Courtillié et Céline Amilien du SMSO présentent le projet : la digue sera constituée d’un merlon de terre complété de palplanches de 6 mètres qui assureront l’étanchéité et empêcheront tout risque d’infiltration. Le quartier sera protégé à l’identique du quartier des 10 Arpents. Près de 150 000 m3 de déblais seront retirés pour creuser la zone humide et seront déposés sur des terrains situés en bordure de l’a14. Ils ne dépasseront pas 1,20 m de haut sur environ 15 ha, et ne modifieront pas le paysage environnant.
Pas de coût pour les habitants
« Le coût global avoisine les 14 millions d’euros, dont plus de la moitié pour la zone humide, annonce Jean-françois Bel. Nous avons beaucoup oeuvré pour obtenir des aides de nombreux organismes, et le budget en cours de finalisation prévoit environ 3 millions à charge de la commune, montant que nous avons mis de côté depuis la réalisation de la ZAC des Terres Blanches, ce qui signifie que ce projet n’est pas financé par l’impôt ou l’emprunt ».
Parmi les nombreuses questions posées, celles de la certitude de la réalisation du projet, et de la date de fin des travaux conduisent le maire à exprimer sa confiance : « Depuis 15 ans que nous sommes sur ce dossier, c’est la première fois que nous avons un contexte qui nous permet d’espérer de conclure. Je vous invite à aller donner votre avis sur les registres prévus, et si les résultats de l’enquête permettent au commissaire de donner un avis favorable, nous comptons sur un début des travaux d’ici un an, et la fin à mi-2019 ».
Sans attendre l’issue de l’enquête, le maire a annoncé le déplacement dès cet été par la ville du transformateur situé en zone inondable en bas de l’avenue Léon-johnson, pour le remonter au croisement de l’avenue Pierre-et-marie-curie.