Le Courrier des Yvelines (Poissy)
L’école de danse Peggy Thomas a 20 ans
Peggy Thomas a monté sa propre école de danse il y a 20 ans. Cet anniversaire a été fêté entre le 26 et le 28 mai à l’espace Gérard-philipe autour du spectacle « Le rêve de Tiana ».
La danse a toujours été une évidence pour Peggy Thomas (45 ans), dont l’école vient de fêter son 20e anniversaire. Originaire de Maisons-laffitte, la professeure de danse a chaussé ses premières pointes en 1977. Elle n’avait alors que 5 ans. « Mes parents étaient dans la musique. Ma mère chantait et mon père faisait de la guitare. Ils m’ont inscrit dans une école et j’ai fait ensuite partie d’une troupe d’enfants pendant 2 ans. »
L’amour de la danse ne la quittera plus. Diplômée d’état en 1995, Peggy Thomas ouvre sa propre structure en septembre 1996 pour transmettre sa passion de la danse classique et du modern-jazz. « Il n’y avait pas forcément de demandes, se souvient-elle. À l’époque, à Sartrouville, il n’y avait pas d’écoles privées mais seulement deux structures associatives. »
Depuis cette date, l’école qui porte son nom accueille au 1 ter, rue Ernestrenan des générations de danseurs. Les portes sont ouvertes dès l’âge de 4 ans. « On est trois professeurs depuis 2003. J’ai le sentiment d’être à ma place et d’avoir une vraie liberté. Mon métier est passionnant. Je ne me voyais pas faire autre chose. »
À Sartrouville, « une ville où mes grands-parents ont habité », Peggy Thomas s’est fait une jolie place. « Nous avons toujours eu de bonnes relations avec les autres institutions de la commune, comme le conservatoire. Il y a de la place pour tout le monde. C’est émouvant de voir aujourd’hui le chemin parcouru. Je n’avais pourtant pas d’objectif au départ si ce n’est celui de transmettre. »
Chez Peggy Thomas, on travaille aussi en famille. Sa mère s’occupe de la comptabilité, son fils est danseur et son mari photographe. « J’ai toujours souhaité que la danse soit accessible à tous, poursuit la professeure. Je combats aussi certaines idées reçues. Pour moi, enseigner plusieurs disciplines, ce n’est pas mal, c’est même totalement complémentaire. »
Son école - qui compte cette année 220 élèves (contre 70 lors de son ouverture en 1996) venant aussi bien de Sartrouville que de Maisons-laffitte, Carrièressur-seine et du Val-d’oise (La Frette et Cormeilles) - permet ensuite aux talents d’intégrer « La Compagnie Champagne » et de se produire sur scène. « J’ai toujours adoré le spectacle. Notre troupe de danseuses existe d’ailleurs depuis 25 ans. » Régulièrement, la compagnie propose donc aux élèves de l’école des auditions, des passages sur scène et des partenariats chorégraphiques.
L’avenir s’annonce, lui, plein de projets. « Le futur de cette école, c’est d’abord de continuer comme maintenant. Mais on veut déléguer plus de cours, développer la partie stage et établir des liens avec d’autres écoles et d’autres troupes. » La 12e édition de la Biennale de la jeune création, réservée aux artistes plasticiens de moins de 35 ans, aura lieu entre le 7 avril et le 26 mai 2018 à La Graineterie. La phase de dépôt des candidatures est désormais ouverte. Le dossier et le règlement sont à télécharger sur www. lagraineterie.ville-houilles.fr ou disponibles sur demande à pole.culturel@ ville-houilles.fr. La date limite de retour des candidatures est fixée au 1er septembre prochain.
La passion d’une vie
La bibliothèque Stendhal, le CCAS et la Maison de la famille vous invitent à une projection du documentaire Sur le chemin de l’école, de Pascal Plisson, ce mercredi 31 mai (16 heures). À l’issue de la projection, un échange d’une trentaine de minutes sera organisé. Renseignements et inscriptions auprès de la Maison de la famille. Pour parents et enfants à partir de 6 ans. Gratuit.
L’établissement français du sang organise une collecte de sang ce mercredi 31 mai (15 heures-20 heures) à l’espace Gérard-philipe.
Une séance du conseil municipal a lieu ce mercredi 31 mai (20 h 30) en mairie. Des objets, livres, photographies et peintures sont présentés jusqu’au 3 juin à la bibliothèque Émile-littré dans le cadre d’une exposition baptisée Le peuple de l’herbe.
220 élèves