Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Tony Yoka, des débuts chez les pros très attendus

- Basile Regoli

Ce n’est désormais plus qu’une question de quelques heures avant de revoir Tony Yoka sur un ring de boxe pour un combat officiel. Son premier chez les profession­nels depuis son sacre aux Jeux olympiques de Rio. Le baptême est prévu ce vendredi 2 juin au Palais des sports de Paris devant sa famille, ses amis et ses nombreux fans bien évidemment.

Un titre mondial dans le viseur

Car depuis son titre olympique décroché en août dernier au Brésil, le Chantelouv­ais dispose d’une folle côte de popularité qui a dépassé le simple microcosme de la boxe. À tel point que le jeune homme de 25 ans a dû s’exiler aux Etatsunis pour pouvoir poursuivre sa carrière en toute tranquilli­té, c’est-à-dire dans le plus grand anonymat. Fin février, il a donc posé ses valises dans la banlieue de San Francisco où il a rejoint son entraîneur, Virgil Hunter. Une référence outre-atlantique.

Ce dernier a comme mission d’emmener son nouveau poulain vers les sommets dans la catégorie reine, celle des poids lourds. « Devenir champion olympique, c’est un rêve qui est devenu réalité. J’ai une transition à faire du monde amateur au monde pro, c’est un nouveau challenge qui commence. L’objectif est de devenir le premier champion du monde poids lourds français », avait confié le boxeur en début d’année à la presse. Au total, Tony Yoka aura passé pratiqueme­nt trois mois dans le pays de l’oncle Sam. À raison de cinq heures d’entraîneme­nt par jour.

Il a fait son retour en France mi-mai pour présenter, notamment, la candidatur­e de Paris 2024 aux membres du Comité internatio­nal olympique (CIO). La dernière ligne droite de sa préparatio­n, le garçon l’a effectuée dans un endroit qu’il connaît bien pour l’avoir fréquenté pendant de nombreuses années lorsqu’il était en équipe de France. Il s’agit de l’insep dans le bois de Vincennes. Vendredi, il croisera le fer pour son premier combat pro avec l’américain Travis Clark (12 victoires dont 8 avant la limite) qui vient des arts martiaux mixtes (MMA).

Le combat disputé en six rounds de trois minutes sera retransmis en direct sur Canal + qui s’est engagé à diffuser tous les combats du pugiliste pour les quatre ans à venir. Pour faire monter la températur­e avant ce rendez-vous très attendu, la chaîne cryptée a diffusé vendredi soir un documentai­re de 52 minutes sur la préparatio­n de l’enfant de Chanteloup-lesvignes.

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Tony Yoka boxera vendredi soir pour la première fois depuis les JO.

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