Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Hippodrome : Jacques Myard contre-attaque
Le député-maire de Maisons-laffitte a tenu à « apporter certaines précisions et compléments » à notre article du 24 mai.
Les conditions de la nomination de Patrick Fellous par France-galop
Dans Coups de sabots à l’hippodrome, paru le mercredi 24 mai, nous abordions en premier lieu la mission confiée par France-galop à Patrick Fellous (ancien président du syndicat des propriétaires d’île-de-france/normandie et membre du comité France-galop). « L’intervention de Patrick Fellous pour mettre au point un projet de promotion du site de Maisons-laffitte, centre d’entraînement et hippodrome, résulte d’un accord entre Édouard de Rothschild, président de France-galop, et moi-même, souligne Jacques Myard. Il est donc évident que c’est la ville de Maisons-laffitte et Francegalop qui vont piloter et mettre au point cette promotion. Plusieurs séances de travail ont déjà eu lieu et le dossier avance. » Nous n’avons jamais laissé entendre le contraire.
Les tensions avec l’association « Sauvons Maisons-laffitte »
Nous évoquions aussi dans cette parution les tensions vives entre la municipalité et l’association « Sauvons Maisons-laffitte ». Jacques Myard n’avait pas été tendre. « Ils pensent bien faire mais ce n’est pas ainsi qu’on travaille […] Elle doit s’en tenir à son seul rôle de force de proposition. » « Patrick Fellous a souhaité également rencontrer l’association Sauvons Maisons-laffitte, ajoute aujourd’hui l’élu mansonnien. Celle-ci peut en effet faire des propositions qui seront examinées avec intérêt dès lors qu’elles s’inscrivent dans le projet commun entre la Ville et France-galop qui, ne l’oublions pas, seront les financeurs de tout projet de développement du site hippique. » « Il ne s’agit pas d’écarter ces propositions mais de rationaliser, d’établir une méthode de travail pour éviter toutes confusions et tous retards, poursuit encore le député de la 5e circonscription des Yvelines. L’objectif de tous doit être d’augmenter le nombre d’entraîneurs et de chevaux à Maisons-laffitte et toutes les bonnes idées pour y parvenir seront les bienvenues tant qu’elles restent réalistes. »
Jusque-là, nous ne disions pas autre chose. « En revanche, je m’opposerai à la volonté de certaines personnes de détourner la finalité de cette association en association politique », poursuit Jacques Myard, qui cible ici directement Caroline Ehrwein-ellwood. La vice-présidente de « Sauvons Maisons-laffitte » était sur la liste divers droite de Joël Desjardins aux municipales de 2014. Elle est aussi l’instigatrice de la soirée du 31 mars à l’hippodrome, où des idées intéressantes de soutien à l’activité hippique ont été évoquées.
La nouvelle convention de veille foncière sur le secteur hippique
Concernant le nouveau projet de convention de veille foncière avec l’établissement public foncier d’ile-de-france (EPFIF), Jacques Myard réfute avoir été pressé par son opposition divers droite et avoir de quelque manière que ce soit avoir revu sa copie. « C’est inexact. Il n’y a jamais eu de doute à propos de cette veille foncière. C’est moi-même qui ai demandé il y a plusieurs années à L’EPFIF de pouvoir intervenir en cas de nécessité sur le secteur hippique. »