Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Jean-luc Gallais Florence Granjus représentera le Front national avec la République en marche
Natif de Saint-germain-enlaye, installé depuis 35 ans à Morainvilliers, Jean-luc Gallais, 65 ans, est le candidat du Front national sur la 12e circonscription. Ancien directeur des affaires financières et secrétaire général d’une PME « largement exportatrice », « j’ai attendu d’être à la retraite pour m’engager en politique, car je considère que la politique ne doit pas être un métier », explique-t-il. « M’engager en politique est la suite logique de mon engagement au service des autres dans le cadre de mes activités associatives. » Jean-luc Gallais a notamment été sauveteur-secouriste à la Croix Rouge française.
En mars 2015, il avait déjà défendu les couleurs du Front national aux départementales sur le canton de Verneuil-surseine, obtenant avec son binôme Chantal Thibault, 23,3 % au second tour. Cette fois il se présente sur le secteur de Poissy-plaisir, avec un homme pour suppléant : Jean-louis Mettelet, 46 ans, installé à Plaisir depuis sept ans. « Jean-luc est quelqu’un de sincère et dévoué, sensé et posé, qui agit dans l’intérêt général, pour la France. Je suis honoré de pouvoir le seconder et le conseiller. »
Jean-luc Gallais tient à distinguer le rôle du député d’avec celui de l’élu local. « Le député a un rôle national, il vote ou non les lois, il propose des amendements. Après, pour être un bon député, il faut aussi connaître les problématiques locales. Le député peut aller voir les élus municipaux, départementaux ou régionaux et leur dire, sur ce problème local précis, il faut agir. »
S’il est élu, Jean-luc Gallais indique que sa première mesure sera « rétablir la démocratie en France, car il n’est pas normal que 25 % des électeurs ne soient pas représentés au niveau national. Il faut mettre en place le système de la proportionnelle. »
Enfin, un mot sur le candidat sortant de la 12e « David Douillet a un très beau passé sportif, commente Jean-louis Mettelet. À Plaisir, comme député, on me l’a décrit comme usé et absent. Il n’a pas fait tant que cela pour la circonscription, nous souhaitons la développer pour aller vers quelque chose de constructif. »
Florence Granjus, 55 ans, originaire de Vélizy, est la candidate de la République en marche sur la 12e circonscription. « Innover, décloisonner, transformer sont les objectifs que je me suis donnés, commente-t-elle. La créativité doit être encouragée dans tous les domaines importants : l’éducation, l’emploi, la sécurité, les transports. Il faut rechercher des solutions nouvelles en étant force de propositions et en étant à l’écoute de ceux qui oeuvrent sur le terrain. »
Florence Granjus, sans étiquette politique, a acquis une expérience de trente ans dans le domaine de l’emploi, dont vingt dans les Yvelines (elle a créé et dirigé l’agence pour l’emploi (ANPE) de Plaisir et a été directrice de L’ANPE de Versailles, notamment). « J’ai travaillé sept ans comme directrice territoriale déléguée en Seine-saint-denis et depuis deux ans, je suis chargée de mission auprès du directeur général adjoint réseau de Pôle emploi. »
Désireuse de donner à tous les chercheurs d’emploi, une vraie chance de réussir, elle a créé les jobdatings (sessions de recrutements éclairs qui permettent d’obtenir un premier contact avec les employeurs), puis les webdatings (entretiens par webcam).
« L’emploi est une des préoccupations majeures des Français », déclare-t-elle, souhaitant faire profiter les habitants de la 12e circonscription de son expertise en la matière.
« Favoriser la diffusion de la connaissance »
De son côté, Emeric Vallespi, Pisciacais de 30 ans, sans étiquette politique, se présente comme suppléant. Ancien directeur d’agence d’une célèbre banque et actuel président de l’association Wikimedia France, il est engagé depuis dix ans dans le milieu associatif culturel, sportif et numérique.
Il a choisi de s’engager avec la République en marche afin de « mettre en oeuvre des politiques et des moyens pour favoriser la diffusion de la connaissance, condition d’un accès égalitaire à l’éducation et à la culture ». Il ajoute : « Sans partage, aucune société ne peut évoluer. Je souhaite mettre ma combativité au service des citoyens pour cette nécessaire démocratisation. »