Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Les spécialist­es de la rame ont rendez-vous sur la Seine

- Fabien Dézé

Ce dimanche à Villennes, plus de 150 participan­ts sont attendus au départ de la Régate de Villennes « le Grand 8 » à partir de 8 h 30. Pour la 17e édition de l’épreuve, environ 35 bateaux devraient s’élancer pour deux boucles de neuf kilomètres autour de l’île de Migneaux et de l’île de Villennes. « Il y a cinq personnes par bateau, quatre rameurs et un barreur, explique Claude Ménier, le président d’honneur de l’aviron-club de Villennes-poissy (ACVP). Les départs se succèdent toutes les deux minutes. L’an passé, le temps de référence était d’1 h 23. »

Cette épreuve de portée régionale accueille chaque année des équipages étrangers. « On a parfois des Belges, des Anglais et même des Hollandais, précise Claude Ménier. Les spécificit­és de cette régate sont le slalom entre les piliers du pont de Poissy et le changement de barreur au bout d’un tour. Il faut donc faire preuve d’adresse. Tout cela contribue au fait que cette course est assez réputée. Je touche du bois pour que ça continue. »

Les participan­ts, âgés au minimum de 16 ans, sont installés à bord de yolettes qui sont plus larges que des bateaux de compétitio­n. Le courant sur la Seine est lui relativeme­nt variable. L’édition 2016 avait par exemple dû être décalée au mois d’octobre à cause de la crue.

L’ACVP, un club dynamique

« Le Grand 8 » est chaque année l’un des temps forts de la saison de L’ACVP, un club créé il y a 20 ans et qui compte environ 150 licenciés. « Nous constatons en ce moment une vague de rajeunisse­ment, se réjouit Claude Ménier. Et puis on a la chance d’avoir un bras de Seine assez large et dédié à l’aviron et au canotage. Il n’y a pas de bateaux à moteur qui viennent nous embêter. »

Dimanche, L’ACVP engagera quatre ou cinq bateaux au départ de la régate. « Nous avons des chances de victoire, s’enthousias­me Claude Ménier. En général, on est très à l’aise dans la catégorie mixte. »

Mais nul doute que la lutte pour la victoire sera très serrée. En 2016, les clubs du Port-marly et de Beaumont étaient arrivés ex aequo. « Comme chaque année, il y aura différents prix pour les lauréats, poursuit Claude Ménier. Pour conserver la coupe, il faut s’imposer trois années d’affilée. » Un beau challenge pour une compétitio­n qui ne manque pas de charme.

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