Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Une comédie so british qui joue avec la lumière à Poissy
Archibald Miller, jeune sculpteur, doit recevoir dans la même soirée, sa fiancée, Carol, son futur beau-père, le colonel Melkett, vieille canaille peu commode, et un riche collectionneur d’art, Georg Bamberger, à qui il espère bien vendre ses oeuvres.
Pour impressionner ses hôtes, Archibald a profité de l’absence de son voisin antiquaire, Harold, pour lui emprunter quelques pièces de son précieux mobilier. Mais alors que les invités sont sur le point d’arriver, une panne d’électricité survient, plongeant tout l’immeuble dans l’obscurité complète…
Et comme si cela ne suffisait pas, voici qu’harold revient à l’improviste et que l’ex-maîtresse d’archibald, Cléa, débarque sans prévenir !
Scène plus réduite
Assisté de Martine Daronat, Philippe Semmel signe la mise en scène de Black Comedy, une comédie britannique écrite par Peter Shaffer et présentée par les Jeux dits de la Bruyère, ce weekend, dans le cadre du mois du théâtre amateur à Poissy. « C’est une pièce que nous avons déjà jouée il y a dix ans », témoigne Philippe Semmel, pharmacien de 65 ans et membre de la troupe depuis dix ans. À l’époque je jouais déjà le rôle d’harold. » Un personnage qu’il a choisi de réinterpréter dans une mise en scène offrant « plus de liberté aux comédiens ». « À l’époque nous avions joué au Forum Armand-peugeot. Cette fois nous serons au théâtre Blanche-de-castille, sur une scène plus réduite. »
Humour de situation
Une des particularités de la pièce est l’importance de la lumière et de l’obscurité. La pièce étant censée se dérouler dans le noir, après une coupure de courant. « Lorsque la scène est censée se dérouler dans le noir complet, le plateau est éclairé de pleins feux et les comédiens jouent comme s’ils étaient dans le noir. À l’inverse, les scènes en pleine lumière sont jouées dans un éclairage particulier mais les comédiens doivent se comporter comme en plein jour. »
Depuis cinq mois, les comédiens travaillent le texte et la mise en scène. « Au début on faisait une répétition par semaine, puis deux. La semaine juste avant la représentation, nous serons à quatre répétitions. C’est une comédie de boulevard avec des dialogues relativement simples. Je ne sais pas si c’est de l’humour anglais mais c’est en tout cas c’est de l’humour de situation. Pour les comédiens, c’est une pièce assez physique qui demande beaucoup de concentration pour ne pas perdre le fil. »
Avec Philippe Sonneck, Karine Robin, Évelyne Danézis, Philippe Semmel, Hervé Barthel, Thierry Clausolles, Élisabeth Barthel et Daniel Raguin.