Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Mario Luraschi en vedette américaine
Pourquoi avez-vous tenu à participer à cette Fête des courses ?
Mario Luraschi : C’est toujours un plaisir. Ça montre au grand public mon travail, connu pour le cinéma, et cela attire du monde. Et puis, Maisons-laffitte, c’est quand même la ville du cheval absolu, on ne pouvait pas venir sans faire une démonstration. Ici, c’est le royaume de l’hippisme mais nous pratiquons le même dieu, le cheval, dans des chapelles différentes. C’est très intéressant de pouvoir démontrer qu’en fin de compte toutes ces disciplines peuvent se réunir. Quelles sont les problématiques rencontrées par un cascadeur équestre ?
Je dirais que c’est la difficulté d’avoir toujours un cheval extrêmement bien dressé. C’est deux ans de travail et il faut s’en occuper tout le temps. C’est génial de pouvoir le montrer ici aux courses dans un cadre parfait, même si on a plus l’habitude du sable que de l’herbe. On a choisi Napoléon 1er, le thème le plus équestre que l’on puisse rencontrer. C’est la haute école, avec toute la maniabilité, le dressage et la préparation du cheval. Sans oublier les combats au sabre, la voltige, le saut sur une table. Quels sont vos projets ?
Dès cette semaine, on est sur le tournage d’un film sur une grande charge avec Jean Dujardin et 50 chevaux. On va terminer également la série Versailles, avant de repartir sur deux autres films, dont l’un intitulé Mustang, qui sera tourné dans les prisons américaines.