Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Une boîte aux lettres pour les ordonnance­s et médicament­s

- • Florent JACONO

Déposer son ordonnance dans une boîte aux lettres et ensuite se faire livrer ses médicament­s à domicile, c’est désormais possible à Villennes-sur-seine depuis le 9 janvier.

Depuis la création, il y a un peu près un an, de la nouvelle maison médicale Madeleineb­rès, située au 75, rue du Pré-aux-moutons, il n’y a plus qu’une pharmacie dans la commune. Les deux pharmacies de la commune ont déménagé et ont été incorporée­s à cette nouvelle structure médicale.

Une nouvelle dispositio­n qui n’arrange pas les Villennois âgés qui habitent dans le bas de la commune.

«On a essayé de mettre des navettes, mais peu de personnes les ont utilisées et ça mobilisait un employé communal pendant 3 h », commente le maire Jean-pierre Laigneau.

Une livraison à domicile par les pharmacien­s

«Comme on a désormais un relais poste qui a remplacé La Poste, j’ai pensé à mettre une boîte aux lettres réservée aux ordonnance­s à l’intérieur », explique le maire. Une idée qui a été soumise aux pharmacien­s. « Ils ont accepté cette propositio­n », indique l’édile.

Ils sont les seuls à être en possession des clés de la boîte aux lettres. Dans l’après-midi, ils récupèrent les ordonnance­s des Villennois. Ensuite, les pharmacien­s préparent les commandes et livrent les Villennois directemen­t à leur domicile.

Le paiement et l’enregistre­ment de la carte vitale se fait à ce moment-là. « Tout ce qui touche à la santé est assez confidenti­el. Seuls les pharmacien­s auront accès à la boîte aux lettres et livreront les Villennois», assure Jeanpierre

Laigneau.

Un service gratuit qui a été mis en place depuis le 9 janvier. « On ne sait pas encore combien de personnes ça va toucher. On verra bien. Au moins, ce système existe, analyse le maire. La meilleure solution aurait été de garder la pharmacie en bas. Mais, on a décidé de regrouper les deux pharmacies qui tournent bien désormais. Il fallait proposer quelque chose pour les habitants les plus âgés qui étaient tristes de perdre leur pharmacie du bas de la commune. »

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