Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Cette Orgevalaise vend et achète des habits de seconde main pour bébé
Pauline Pruvost, Orgevalaise, a créé son site local pour vendre et acheter des vêtements de bébé (0 à 3 ans) de seconde main.
Les vêtements pour bébé, c’est toujours un peu la galère, quand on n’a pas de jeunes parents dans son entourage pour nous en donner. Des fortunes sont dépensées, pour un petit bout de tissu, qui ne sera plus à la bonne taille après quelques mois.
C’est pour solutionner ce problème que cette Orgevalaise s’est lancée dans l’achat et la vente de vêtements de seconde main pour bébé de 0 à 3 ans.
Cette dernière rachète des vêtements pour bébé, les repasse, les nettoie et les vend. «Je me déplace pour les acheter et les vendre. Souvent, le prix d’achat est indiqué », précise-t-elle.
Une zone locale bien définie
Pauline Pruvost a été confrontée au même problème que beaucoup de jeunes parents, depuis qu’elle est devenue maman. « Acheter des vêtements neufs qui ne durent que quelques semaines, c’est une aberration écologique», estime-telle. Elle a bien essayé Vinted (plateforme de ventes en ligne entre particuliers de vêtements de seconde main), mais elle en est vite revenue. « J’ai été déçue à plusieurs reprises par la qualité quand j’ai acheté pour mon enfant », confie celle qui a fait des études en commerce et tourisme. « Et puis, le vêtement se retrouvait à traverser la France. Ce n’est pas très écologique », ajoute Pauline Pruvost.
Pour son business, elle ne se concentre que sur une zone bien définie : Orgeval, Morainvilliers, Villennes-sur-seine, Les Alluets-le-roi, Medan, Chambourcy, Aigremont, Crespières, Bazemont. «À l’échelle locale, peu de sites de ce style existent, explique Pauline Pruvost. J’ai mis en place toute une charte de qualité, pour n’avoir que des collections récentes, plutôt de milieux de gamme. »
Les prix vont environ de 3 € à 10 €. Pauline s’est créé un stock de 1 000 vêtements pour lancer sa petite entreprise et proposer des articles à la vente sur son site.
En ce moment, elle organise même des soldes. «Même si je ne vais pas marger. Le but c’est de me faire connaître », confie celle qui a lancé son business en novembre.
■ Site : www.changerdemain.com. Contact : pauline@changerdemain.com. Insta : changer_demain.