Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Les 6 spectacles du festival Odyssées en Yvelines à Sartrouvil­le

- • Maxime PIMONT

e temps d’une semaine, du samedi 3 au vendredi 9 février, la 14e édition du festival Odyssées en Yvelines fait une halte au théâtre de Sartrouvil­le : c’est Cité-odyssées.

Multipliez en famille les expérience­s de spectacles en découvrant les 6 créations poétiques et politiques, à la croisée des arts et des discipline­s (théâtre, magie, musique, cirque, danse…).

L➜ Le chat sur la photo, d’odile Grosset-grange et Antonio Carmona. Samedi 3 et mercredi 7 février, à 15 h.

Cela fait dix jours qu’anya, quatre ans et demi, attend que son chat revienne à la maison. Dix jours que les objets se mettent aussi à disparaîtr­e un par un : sa poussette d’enfant, sa lampe girafe, et maintenant la photo. La photo d’elle avec le chat. Insupporta­ble ! Profitant de l’absence de ses parents, Anya décide de mener l’enquête, accompagné­e de son doudou Froussard.

➜ Attraction­s, de Florence Caillon. Samedi 3, à 16 h et mercredi 7 février, à 17 h.

Au centre de la piste, un duo de circassien­s, mû par un désir partagé d’évasion, s’amuse à défier les lois de la physique. Leurs corps, soumis à une même force gravitatio­nnelle, jaillissen­t, tournent, roulent, s’empilent, chutent, s’attirent et se repoussent. Nos deux individus doivent se rendre à l’évidence : la seule issue est de trouver le bon moyen de vivre ensemble et de dialoguer pour mieux cohabiter.

➜ Esquif (à fleur d’eau), d’anaïs Allais Benbouali. Samedi 3, à 15 h 30 et mercredi 7 février, à 16 h.

Anaïs Allais Benbouali s’empare d’un des combats les plus urgents de notre décennie, celui du navire humanitair­e SOS Méditerran­ée qui sauve chaque année des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants du naufrage. S’inspirant de témoignage­s de rescapés du bateau ambulance l’océan Viking, elle tisse un conte moderne sur ces exils contraints : «C’est par le récit de leurs histoires que nous pourrons peut-être sortir d’un profond sommeil collectif ».

➜ Malik le Magnifik, d’abdelwaheb Sefsaf. Samedi 3, à 14 h et mercredi 7 février, à 11 h 30.

Malik est né sous X dans le bidonville de Nanterre. De son identité, il ne connaît que son prénom inscrit, semble-t-il à la hâte, sur un carton. Recueilli par une famille de pêcheurs, l’enfant grandit sur une île bretonne. Par un jour de pêche, il découvre, enchevêtré dans les filets, un violon. Apprivoisa­nt l’instrument, le flot des notes magiques l’invite peu à peu à remonter le cours de son histoire.

➜ Cette note qui commence au fond de ma gorge, de Fabrice Melquiot, Esmatullah Alizadah et Angèle Garnier. Samedi 3, à 16 h 30 et mercredi 7 février, à 9 h 30.

Aref n’aime plus Bahia, il vient de le lui dire. En rejetant Bahia, Aref rejette tout. Pour autant, il ne veut pas rentrer en Afghanista­n. Ce qu’il souhaite c’est faire de la musique avec ses amis, éparpillés aux quatre coins de l’europe, depuis le retour au pouvoir des talibans. Mais Bahia, forte de ses vingt ans et de son coeur résolu, refuse d’en rester là. Bahia dit non. Et quand Bahia dit non, c’est non. Et non, nous n’avons pas fini de nous aimer…

➜ Love à gogo !, de Marion Aeschliman­n et Benjamin Villemagne. Samedi 3, à 14 h 30 et mercredi 7 février, à 10 h 30.

Ici, c’est une chambre. La chambre de X. Son espace, même si souvent il faut le partager avec d’autres. Un endroit où on scrolle, où on traîne sur Internet. Un endroit où X peut être ce qu’iel veut. Cet après-midi, X a rendez-vous avec sa communauté sur Internet : ce compte, c’est son courrier du coeur. Parce qu’avec ses proches, ce n’est pas toujours facile de parler de sentiments nouveaux, des hormones en ébullition et de sa future vie d’adulte. X questionne ou répond, parle de sa colère, de son intimité, ou de son besoin d’amour : ce compte, c’est comme une grande chambre où toute sa communauté est invitée à passer…

■ Au théâtre de Sartrouvil­le (place Jacques-brel). Tarifs et réservatio­n sur theatre-sartrouvil­le.com

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