Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Almas Amara, présidente de la section basket-ball des Sports Olympiques de Houilles
Présidente de la section basket-ball des Sports Olympiques de Houilles, Almas Amara va porter la flamme olympique. Où et quand ? Elle ne le sait pas encore.
C’est pour elle une grande fierté. Almas Amara, présidente de la section basket-ball des Sports Olympiques de Houilles, portera la flamme olympique avant le début des JO de Paris 2024.
« Quand je l’ai appris, c’était une joie immense, mais aussi une grande reconnaissance du rôle de tous les bénévoles dans le monde du sport. La flamme est un symbole », reconnaît-elle.
Ce ne sera pas forcément dans les Yvelines
Où et quand exactement ? Elle ne le sait pas encore précisément. « Le courrier que j’ai reçu dit qu’on aura la date, le lieu et la distance avant le 15 mars. Je sais juste que ça sera quelque part en France métropolitaine. »
Elle espère vivement ne pas être envoyée à l’autre bout des Yvelines, ni même ailleurs. Que ça soit proche de Houilles pour que les membres du club puissent venir à cette grande fête.
Quoi qu’il en soit, elle s’y projette déjà. « Je sais que la flamme fait 1,5 kg, s’exclame-t-elle. De ce que je lis, je devrais courir environ 300 mètres, donc ça sera rapide ! »
Sa sélection s’est fait grâce à sa société, elle qui travaille pour Framatome, une filiale du groupe EDF, en tant que responsable qualité projet. « J’ai appris via mon entreprise que je pouvais constituer un dossier de candidature que j’ai ensuite transmis au COJO (Comité d’organisation des Jeux olympiques) de Paris 2024 et qui a été validé. »
Une famille de bénévoles
Almas Amara travaille pour Framatome depuis 2005, l’année qui a vu son arrivée à Houilles. La Franco-tunisienne de 42 ans est une passionnée de basket comme toute sa famille. Son mari et ses trois enfants tâtent également la balle orange. « Les Jeux olympiques sont fédérateurs, les athlètes viennent de partout avec un but : faire du sport. Ce symbole transcende les particularités de chacun et s’appuie sur des valeurs universelles », souligne Alamas Amara.
Le développement des féminines au coeur de sa présidence
« Je fais partie d’une famille de bénévoles, poursuit Almas Amara. J’ai joué au basket et je me suis directement impliquée, car j’avais cette envie de faciliter la vie aux joueurs. J’adore coordonner les choses, comme dans mon boulot. Ce qui me plaisait, c’était de pouvoir mettre en place des projets. »
Quand elle prend la tête du club, en 2018, un objectif lui tient particulièrement à coeur : le développement des féminines. La section basket-ball du SOH compte aujourd’hui 500 licenciés, dont 200 filles. « On est le troisième plus grand club des Yvelines après Versailles et Chatou. La section féminine, c’est notre image de marque. L’équipe première est en Pré-national. On vient de monter et on veut passer en national sous trois ans. »
« Que cet événement suscite des vocations de bénévoles »
Sa sélection pour porter le flambeau olympique, Almas Amara veut aussi l’utiliser pour faire l’ode au bénévolat. Pour elle, si les équipes de France masculine et féminine de basket sont aussi performantes à l’heure actuelle, c’est aussi grâce à l’entourage, dirigeants, arbitres, entraîneurs… « De plus en plus, les pros témoignent et disent que, s’ils en sont là aujourd’hui, c’est parce que quand ils étaient plus jeunes ils ont été bien encadrés. »
Elle voudrait transmettre un message. « J’aimerais vraiment que cet événement suscite des vocations, de joueurs et joueuses, mais surtout de bénévoles. Sans eux, rien ne peut se passer. On n’est jamais assez et plus il y a de monde, plus il y a d’idées. Il faut donner de son temps. »
❝ « J’attends vraiment le moment où je vais recevoir le relais de quelqu’un et le transmettre à un autre. Chaque personne aura son histoire sur son engagement sportif. J’ai hâte aussi d’échanger avec eux. » ALAMAS AMARA, PRÉSIDENTE DU SOH BASKET-BALL