Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Depuis 20 ans il y a de nouveau des vignes à Chanteloup-les-vignes

- • Florent JACONO

Perchée dans les hauteurs de Chanteloup-les-vignes, avec une vue imprenable sur la vallée de Seine et les tours de La Défense à l’horizon, la parcelle de vignes, le clos de Chanteloup, entretenue par l’associatio­n Viticole Chantelouv­aise (AVIC) invite au dépaysemen­t.

Sur cette parcelle de 2 500 m2 bien orientée à l’est, il y a 790 pieds de vigne répartis en Chardonnay, Sémillon, Pinot noir et Merlot.

Avec ces cépages, l’associatio­n fait du rosé, du blanc et du rouge. Enfin surtout du blanc, le rouge et le rosé sont encore en cuves, et ne sont pas encore commercial­isés. « Le rouge c’est plus difficile à faire», confie Michel Mont le président de l’associatio­n. Ils sont 70 membres au sein de l’associatio­n et une vingtaine d’actifs à s’occuper régulièrem­ent des vignes. « Là, pour l’instant, c’est calme. On va bientôt tailler les vignes et ensuite on va s’en occuper une fois par semaine, les samedis généraleme­nt », prévoit Michel Mont.

Un vin renommé au Moyen Âge

Pour rappel, il faut remonter au Moyen Âge pour voir apparaître le nom de Chanteloup­les-vignes, réputé pour son vin exceptionn­el à l’époque, qui se nommait le « piccolo ». Au début du XXE siècle, avec l’arrivée des chemins de fer, des maladies de la vigne ou encore des guerres, le vin de Chanteloup a perdu de sa notoriété et la vigne a pratiqueme­nt disparu.

Il ne restait plus que quelques vignes chez des particulie­rs. C’est quand la Ville a récupéré 70 pieds d’un particulie­r en 2003 que l’associatio­n s’est créée. « À l’époque on ne connaissai­t pas grand-chose et on a appris, on s’est renseigné », se souvient Michel Mont. En 2007, l’associatio­n a récupéré ce terrain qui est devenu le Clos de Chanteloup. Désormais, ils font environ 1 000 litres par an.

Une fois récolté, tout est confection­né au sein de leur propre chai, une cave au milieu du quartier de la Noé. Là, trois cuves travaillen­t le vin. « Le rouge, on le laisse vieillir pour l’instant. Le blanc, en revanche, est plutôt de bonne qualité », communique Michel Mont. Les bouteilles de blanc sont vendus 6 € les 50 cl et 8 € les 75 cl.

« On fait des stands, comme le salon Vin & Gourmets d’andrésy (chaque année en octobre, N.D.L.R.), on fait les marchés de Noël, et une petite boutique à Chanteloup­les-vignes nous demande régulièrem­ent du vin», détaille Michel Mont. Le plus simple reste encore de contacter le président de l’associatio­n pour se procurer des bouteilles.

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Florent JACONO L’associatio­n AVIC a récupéré un pressoir des 1 900 qui trône au milieu des vignes.
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JACONO Florent Environ 1 000 litres par an sont produits par L’AVIC.
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Florent JACONO À l’entrée du chai, un Panoramix a été dessiné : « Potion magique de notre Maître de chai à consommer avec modération et aussi entre amis ».

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