Le Courrier des Yvelines (Poissy)
⬤ Laurence Besançon, présidente du Quai des possibles
Le mardi 16 avril 2024 a marqué un moment important pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. C’est en effet à 11 h, heure de Paris, que la flamme olympique a été allumée, comme le veut la tradition, par les rayons du soleil à Olympie, en Grèce.
Elle a pu être donnée au premier porteur, Stéfanos Ntouskos, champion olympique grec d’aviron à Tokyo en 2021, qui a lancé son parcours officiel vers la France en la transmettant à la nageuse Laure Manaudou.
Association Ici et 2mains
Avant son arrivée à Paris pour la cérémonie d’ouverture de ces Jeux olympiques 2024, la flamme passera entre les mains de 10000 porteurs, dont celles de Laurence Besançon lors de son passage à Saint-germainen-laye, le mardi 23 juillet.
Elle est la présidente de l’association Ici et 2mains, qui porte le tiers-lieu le Quai des possibles niché au sein de la gare de la grande ceinture à Saint-germain-en-laye.
Elle a été sélectionnée par la Banque Populaire Val de France en tant que parrain officiel des relais de la flamme de Paris 2024.
« C’est une immense fierté »
«Porter la flamme, c’est un geste très fort. C’est une immense fierté d’avoir été choisie, explique Laurence Besançon. J’étais à mille lieues de penser que c’est quelque chose que l’on pouvait me proposer. »
Pourtant, à y réfléchir, un lien existe bel et bien pour la Saint-germanoise entre son activité professionnelle et le grand rendez-vous sportif de l’été prochain.
« Les valeurs des Jeux olympiques sont les miennes : confiance en la possibilité de décrocher les étoiles, réussir ensemble et aller plus loin, le dépassement de soi parce qu’au-delà de notre zone de confort nous attendent des merveilles. C’est bien évidemment aussi de montrer que tout est possible. »
10 000 personnes sensibilisées
Avec le Quai des possibles, Laurence oeuvre depuis plus de 7 ans à développer des projets et entreprises qui permettent la transition écologique et solidaire sur le territoire. Le tiers-lieu a sensibilisé plus de 10000 personnes à l’engagement pour un monde durable, et contribué à créer 120 entreprises à impact, 200 emplois indirects et 10 emplois en direct.
Concernant le côté pratique de sa mission de porteuse de la flamme, il resterait encore quelques points de détails à régler.
« Pour moi c’est un challenge »
«Pour moi c’est un challenge, car je ne suis pas une grande sportive. Du coup, je m’y mets. C’est une bonne occasion de lâcher l’ordinateur. »
Si elle « adore » ce type d’événement planétaire, elle avoue que son activité professionnelle ne lui laisse pas suffisamment de temps pour s’y plonger autant qu’elle le souhaiterait.
« J’avais un grand-père qui suivait les JO et cela me rappelle ces bons souvenirs de tranquillité, d’être ensemble à les regarder ensemble, l’été. Ces moments où il fait chaud. Il y a beaucoup d’émotions et de partages à regarder les JO. »