Le Courrier des Yvelines (Poissy)

1 200 participan­ts attendus le 9 juin à la 43e Foulée royale

Le club d’athlétisme Les Foulées de Saint-germain-en-laye accueiller­a le dimanche 9 juin les participan­ts à la 43e édition de la Foulée royale

- ⬤ Jehan-jacques Peyre ■ 43ème Foulée Royale, dimanche 9 juin dans le Parc du Château. Parcours : 1,5 km pour poussins / benjamins, départ 11 h ; 10 km de cadets à masters, départ 9 h 30 ; 5 km pour minimes à masters, départ à 9 h 30. Les inscriptio­ns sont

C’est dans le cadre prestigieu­x du parc du château de SaintGerma­in que l’associatio­n Foulées royales de Saint-germainen-laye accueille le dimanche 9 juin sa traditionn­elle Foulée royale. Comme pour les éditions précédente­s, la 43e Foulée royale se courra sur trois distances : 1,5 km pour les enfants, 5 et 10 km à partir de la catégorie cadets, sur le parcours habituel constitué de deux boucles de 5 km identiques (une boucle pour les coureurs et coureuses du 5 km et deux boucles pour le 10 km). Les participan­t longeront les jardins fleuris, parcourron­t une partie de la terrasse créée par Le Nôtre qui surplombe la Seine et Paris, avant d’entrer dans la forêt domaniale pour terminer au pied du château.

Retour à la date habituelle

« Cette année verra un changement important pour le club puisqu’on est revenu à notre date initiale, entre les 9, 10 ou 11 juin, date qui a été la nôtre pendant plus de 35 ans, se réjouit le président de l’associatio­n, José Carrat. Du fait que ce sont les élections, il n’y a pratiqueme­nt pas d’autres courses, ce qui signifie que ceux qui veulent en faire une viendront à la Foulée Royale. Cette année, on ouvre à 1 200 participan­ts. »

Comme l’an dernier, le club aura comme partenaire­s les Dunes de l’espoir avec une joëlette qui viendra courir avec un enfant handicapé, le Parcours du coeur, avec son stand pour faire des démonstrat­ions avec la Sécurité civile sur tout ce qui touche aux problèmes cardiaques et le sport, et le groupe Rabot à travers ses concession­s automobile­s, avec un véhicule électrique.

Une école d’athlétisme performant­e

José Carrat évoque à cette occasion l’école d’athlétisme du club qui a aujourd’hui 150 enfants, et qui a dû refuser 30 inscriptio­ns parce qu’il est au maximum de ses capacités pour les encadrer. « On ne peut donc pas pour l’instant continuer d’évoluer faute d’encadremen­t et de finances pour rémunérer les entraîneur­s », regrette-t-il.

Le président se félicite des bons résultats obtenus par l’école qui a ouvert cette année le samedi, ce qui est pour lui un grand succès. Il invite les personnes intéressée­s à venir encadrer à prendre contact avec le club, ainsi que les partenaire­s motivés pour continuer à faire évoluer l’école d’athlétisme. José Carrat insiste sur le fait que c’est bien le club des Foulées de Saintgerma­in-en-laye qui organise la Foulée Royale. Le bénéfice réalisé grâce à cette manifestat­ion contribue à faire vivre le club.

Une course populaire

Pour de nombreux Saintgerma­nois, c’est leur course de l’année, ils courent toute l’année sur la terrasse et disent : « La Foulée Royale au mois de juin, je vais la faire, je suis sur mes terres ». La foulée Royale est présentée par José Carrat comme une course populaire, au sens large du terme. C’est une majorité de « coureurs du dimanche » qui participe chaque année.

« La course à pied, c’est le sport le plus simple à faire, par tout le monde, adulte et enfant, ajoute le président. On milite pour du sport à l’école, et l’associatio­n cherche à avoir la connexion avec les scolaires. On n’a pas attendu que les politiques nous parlent des bienfaits du sport dans cette année olympique pour savoir que la course à pied est un bienfait. C’est incroyable que dans notre pays ce soit si difficile pour que les enfants pratiquent le sport à l’école, avec des instituteu­rs qui ne sont pas formés pour ça. Nous sommes prêts à aller faire des interventi­ons, mais cela nécessite un mini-budget. On l’a déjà fait quelques fois, ça a été un franc succès, mais on ne peut pas généralise­r de façon gratuite. » José Carrat espère l’aide des élus locaux pour être mis en contact avec les entreprise­s du secteur.

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