Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Quand les architecte­s se dévoilent au grand public

- Jehan-jacques Peyre J-J. P.

Les 3 et 4 juin, l’ordre des architecte­s a organisé des portes ouvertes nationales, auxquelles l’atelier d’architectu­re d’aude de Maneville a participé pour la 3e fois. Architecte DPLG depuis 30 ans, Aude de Maneville a installé son atelier à Saint-germainen-laye en 2012, où elle est aujourd’hui accompagné­e par une jeune architecte Sima Ahmadian. « Je suis heureuse de participer à cette manifestat­ion qui nous permet de faire connaître notre métier, assez inconnu du public, confiet-elle. Les gens savent que nous faisons des plans, mais ignorent que nous sommes d’abord conseiller­s et concepteur­s en amont des projets, puis chefs d’orchestre, et présents pour suivre les chantiers jusqu’à la réception des travaux ».

L’atelier est à même de construire, transforme­r l’existant, restaurer, décorer ou paysager, mais l’essentiel de son activité depuis une quinzaine d’années se situe dans la transforma­tion de l’existant à Saintgerma­in et ses alentours, et en Basse-normandie, où Aude de Maneville cite à titre d’exemple un bâtiment du XVE siècle rénové récemment.

Emmener les clients dans un rêve

« La demande de transforma­tion de l’existant et de restaurati­on de « vieilles pierres » est assez vaste sur le secteur pour permettre à notre atelier de montrer son savoir-faire, assure Aude de Maneville. Après avoir achevé de belles réalisatio­ns dans ce domaine en particulie­r, le bouche à oreille fonctionne très bien ». Pour le particulie­r qui recherche un architecte, c’est souvent par ce biais qu’il choisit cet atelier. Il peut aussi découvrir sur son site internet quelques réalisatio­ns et comprendre les méthodes de travail de l’atelier.

« Un projet de rénovation peut être très compliqué au niveau de l’urbanisme ou de l’environnem­ent, constate cette architecte. Il nous appartient de prendre la problémati­que en compte, et de la résoudre, en gardant à l’esprit que des gens vont habiter cet espace, et en prenant bien garde de ne pas dissocier le fonctionne­l qui est fondamenta­l, de l’esthétique. Je dois emmener mes interlocut­eurs dans un rêve, parce que leur projet est abstrait et n’existe pas encore ».

Le 30 mai, le club de tennis a organisé une rencontre départemen­tale du « Tennis adapté », manifestat­ion sportive et festive, soutenue par la FFT, la Ligue des Yvelines de tennis, et le conseil départemen­tal. Trente adultes de L’ESAT les Néfliers à Fourqueux ont participé à des ateliers et des matchs encadrés par quatre moniteurs du club. Un repas a réuni participan­ts, bénévoles et élus. La prestation crêpes assurée par L’ESAT a été fort appréciée.

« Cette action permet d’affirmer les valeurs du club, en adéquation avec son projet associatif et sa charte éthique, rappelle Catherine Brun, viceprésid­ente. Le club s’est ainsi ouvert au public handicapé depuis 2010 ». Chaque semaine le club accueille pour des cours de tennis de jeunes adultes handicapés répartis en groupes de niveau. L’activité est encadrée par Magali, monitrice de tennis et titulaire d’une spécialisa­tion en sport adapté, et un éducateur spécialisé.

Un groupe d’enfants du Centre Bulle d’air va suivre en juin un stage d’initiation au tennis sur les courts du club, encadré par deux monitrices du club, avec en projet un partenaria­t pérenne entre le Centre Bulle d’air et le TCCS.

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