Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Les élèves revisitent « L’enfance d’orphée »
La présentation de la tapisserie « L’enfance d’orphée » a permis à la classe de CE1 de l’école Marie-curie de participer à l’opération nationale « La classe, l’oeuvre ». Cette opération consiste à inviter les élèves des classes de primaire, collège et lycée, à étudier une oeuvre ou un objet exposé dans un musée de proximité et à s’en inspirer pour réaliser une oeuvre collective qu’ils présentent le soir de « La Nuit des musées ».
« Orphée 2016 »
« Avant les vacances de printemps, nous sommes allés, avec ma classe de CE1, visiter le musée Vera, explique Nathalie Bader, directrice de l’école Marie-curie. Puis nous sommes allés salle des Rotondes voir l’oeuvre « L’enfance d’orphée », ensuite nous avons construit un schéma. Les enfants étaient très motivés et cela a réveillé des talents, des envies ». Le résultat « Orphée 2016 » est surprenant, c’est une toile de 180x150 cm, de taille identique au modèle et placée en regard de l’oeuvre originale « L’enfance d’orphée ». « C’était difficile pour les enfants de traduire leurs pensées poursuit Nathalie Bader. Ils se sont battus avec l’oeuvre, avec la toile, pour imaginer à quoi servirait la musique aujourd’hui ». « On a d’abord dessiné des formes géométriques, explique Zoé, élève de CE1 ». « C’est avec du papier journal collé que nous avons dessiné un immeuble avec un DJ (disc-jockey) en haut, poursuit Kenneth, un camarade de classe. Puis nous avons commencé par des couleurs sombres et tristes en bas pour finir par du bleu ciel ». Sur l’oeuvre « L’enfance d’orphée », Orphée charme les animaux avec son violon, sur l’oeuvre « Orphée 2016 », Orphée est devenu DJ et grâce à sa musique, transmet des messages, des « bulles » d’espoir « Bonheur », « Amour », « Fraternité »… Les enfants ont imaginé que « la musique aiderait au combat pour un monde meilleur ».
Un temps extraordinaire de partage
Cette toile est la concrétisation d’une collaboration avec Nathalie Bader et les 22 élèves de CE1 bien sûr, mais également avec Agnès Virole, et Rémi Copin du musée Véra sans oublier Christine Adam. « Concrétiser ce projet et mettre en lien les différents acteurs, nous a permis d’arriver à une toile aboutie qui va rester ici pendant un an », témoigne Christine Adam, conseillère municipale à la culture.