Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
Malgré une nouvelle défaite, Conflans a des raisons d’espérer
Pour Conflans, l’apprentissage de la Nationale 1 continue. Après la lourde défaite inaugurale sur le terrain d’angoulême (30-18) il y a dix jours, les Batelières avaient à coeur de réagir samedi dernier pour leur premier match à domicile contre Bergerac. Et si les Yvelinoises ont affiché certaines lacunes en première mi-temps (9-15), elles ont montré un tout autre visage après le repos pour finalement mourir à seulement deux buts (23-25) d’une formation qui a les armes pour jouer le haut de tableau cette saison. « C’était vraiment pas mal, se réjouit l’entraîneur Ahmed Lekehal. On est revenu dans le match, on leur a posé des problèmes et au final on ne passe pas loin. On continue notre apprentissage. Il y a un monde entre la N2 et la N1. Il faudra mettre plus d’intensité encore. »
Un match référence
Grâce à un groupe solidaire et des filles à l’écoute, Conflans semble avoir les moyens d’éviter les deux dernières places cette saison ce qui serait synonyme de maintien. « Les filles adhèrent au projet, on va y arriver, assure Lekehal. La saison risque d’être difficile mais peut-être moins dure que ce que je pensais avant le début du championnat. Ce match contre Bergerac va nous servir de repère. Je sais ce qui va et ce qui ne va pas. »
Avec un effectif relativement réduit (12 joueuses) et seulement trois entraînements par semaine, Conflans ne dispose pas des mêmes moyens que ses adversaires de la poule. Pour tirer le meilleur de son groupe, Ahmed Lekehal est obligé d’activer d’autres leviers. « Je joue sur l’affectif, l’amour-propre, l’esprit de groupe, confie le technicien. Elles doivent imposer le respect. »
Cidgie Leroux, la révélation
Pour se sauver, Conflans pourra notamment compter sur l’audace de Cidgie Leroux, 16 ans, auteur de six buts samedi dernier. « J’ai essayé de donner le meilleur et au final j’ai réalisé un bon match », confie-t-elle. Mais Cidgie Leroux retient avant tout le super état d’esprit qui règne dans le groupe yvelinois. « Nous n’avons pas un gros effectif mais on fait toutes des efforts. Je suis fière de ce qu’on a montré sur le terrain. Par rapport au match d’angoulême, il y avait plus de concentration et d’investissement. On a prouvé que l’on pouvait rivaliser avec de très bonnes équipes. La N1 est un championnat très difficile mais ça va nous faire progresser d’affronter des équipes plus fortes. »
Pour les Conflanaises, place désormais au repos avant le déplacement à Pessac le 1er octobre. Pour un premier succès cette saison ?