Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
L’opposition inquiète de l’état des chemins
L’opposition s’inquiète de l’état de certains chemins communaux et elle s’en est ouverte à l’équipe municipale.
L’état de plusieurs chemins situés de part et d’autre du complexe sportif Georges Gallienne a été évoqué par les élus du groupe d’opposition.
Les élus de la majorité ont été interrogés sur le chemin de la Marnière qui se prolonge jusqu’à Aigremont et que l’opposition a estimé être en « très mauvais état ». « Des travaux de voirie y sont-ils envisagés ? », a demandé une élue.
Le député-maire de la commune Pierre Morange a indiqué qu’il est prévu « un enrobé de propreté et de sécurité en attendant un projet plus structurant avec la commune d’aigremont ». Ce chemin, permettant d’accéder à un verger mis à la disposition de l’association Les Croqueurs de pommes, s’étend en effet jusqu’à Aigremont.
Une autre conseillère municipale d’opposition, Florence Bazille, a interrogé cette fois-ci la municipalité sur les chemins des Douaniers et de la remise situés en contrebas du complexe sportif. La Camboricienne a évoqué la sécurité des jeunes se rendant au collège André Derain.
Le premier adjoint Bernard Ferru a expliqué qu’il est prévu de changer les lampadaires chemin de la remise, en aval du collège, derrière les commerces longeant la départementale 113.
Vidéoprotection
Pierre Morange a souhaité évoquer le chemin des Douaniers longeant le complexe sportif. « Le problème de ce chemin est qu’il est situé sur des emprises publiques et privées, ce qui nous laisse une marge de manoeuvre limitée. »
L’élu a évoqué la mise en place d’un système de vidéoprotection et l’installation de caméras à l’angle de la rue du mur du parc et du chemin des Douaniers qui « permettra une sécurisation totale du site ».
Concernant le chemin de la Marnière, la ville a signé une convention avec les Croqueurs de pommes à propos de l’entretien du verger situé à cet endroit. Avec ce verger, constitué de deux parcelles de près de quatre mille mètres carrés chacune, cette association s’est donnée comme but la conservation de variétés fruitières régionales en voie de disparition.
Une première convention avait été établie en 2004 avec Les croqueurs de pommes. « L’objectif est qu’à terme il devienne un conservatoire représentatif de nombreuses espèces et variétés. Il revient de mettre à jour cette convention initiale de façon à faciliter les modalités de mise à disposition de ces parcelles », a expliqué Bernard Ferru. Cette convention a été établie pour une durée d’un an renouvelable tacitement.