Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
LE BAS-RELIEF DORMAIT DANS LE HANGAR D’UNE FAMILLE DE MARBRIERS
C’est en 1994 que la paroisse Saint-germain serait devenue propriétaire de ce marbre de 1 200 kg. Selon les informations recueillies par Romano Ferrari, notamment auprès du père Thomas qui fut curé de Saint-germain-en-laye de 1972 à 1994, c’est une famille de marbriers saint-germanois qui le possédait. Comme il l’explique dans le livre de Romano Ferrari « La déposition maudite - Le mystère du château de Saint-germain-enlaye », ces derniers l’auraient découvert au fond d’un hangar qu’ils vidaient à l’occasion d’un déménagement. À l’époque, il est en deux morceaux et très sale.
Ils convient alors le père Thomas à venir voir ce basrelief et devant l’intérêt de l’homme d’église, décident de lui donner. Le père Thomas effectuera une seconde visite accompagné de Carol Heitz, un spécialiste de l’art du Moyen Âge, ancien recteur des universités de Poitiers puis de Nanterre. « Ce n’est pas possible. C’est le même qu’à Parme », se serait exclamé ce dernier en découvrant le basrelief. Le mystère naissait.
Reconstitué, le bas-relief fut installé dans la chapelle Saintvincent-de-paul de l’église Saint-germain par le père Thomas. À l’occasion des travaux de restauration des fresques, la paroisse a décidé de déplacer la Déposition pour la mettre un peu plus en valeur. Depuis peu, elle est située contre le mur entre les chapelles Saintvincent-de-paul et des fonts baptismaux.