Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)
« Les désosseurs » de voitures
Deux voleurs à la roulotte sont soupçonnés d’avoir désossé 64 véhicules dans le Val-d’oise, les Hauts-de-seine et les Yvelines entre le 3 mars et le 21 avril. À Sartrouville, ils auraient dépouillé pas moins de 18 voitures en trois nuits durant le mois de mars.
Après avoir fracturé les portes ou les vitres, ils désossaient les voitures pour repartir avec les consoles de bord, les banquettes arrière, les ceintures de sécurité et les autoradios. En un peu moins de deux mois, entre le 3 mars et le 21 avril, ces malfaiteurs sont soupçonnés d’avoir roulotté un total de 64 véhicules dans les communes de Cergy et d’ermont (Val-d’oise), mais également dans les Hauts-de-seine et les Yvelines, notamment du côté de Sartrouville.
C’est en retraçant le parcours réalisé par les malfaiteurs sur la région que les policiers du commissariat d’ermont (Val-d’oise), saisis de l’enquête, ont réussi à remonter leur piste. Les forces de l’ordre ont entre autres identifié un véhicule suspecté d’être impliqué durant la série de vols. Poursuivant leurs investigations, les enquêteurs se sont alors intéressés de plus près à son propriétaire, approfondissant notamment leurs recherches en matière de téléphonie. Ils parviendront rapidement à imputer plus d’une quarantaine de faits au suspect. Âgé de 39 ans, l’individu a été interpellé et placé en garde à vue. Lors de la perquisition de son box à Argenteuil (Vald’oise), de nombreux objets provenant des différents vols à la roulotte ont été découverts. Après avoir nié dans un premier temps avoir pris part à ces délits, le mis en cause a fini par reconnaître l’ensemble des faits. L’individu a précisé aux services de police avoir désossé notamment pas moins de dix-huit véhicules à Sartrouville dans les nuits des 9, 17 et 21 mars, puis douze autres à Nanterre (Hauts-de-seine), le 28 mars.
Les pièces détachées revendues Les complices seront jugés en octobre
Son complice, âgé de 21 ans, a été lui arrêté à son domicile, situé dans les Hauts-de-seine. Il a également reconnu les faits. Les malfaiteurs revendaient ensuite les pièces détachées. Les bénéfices de ce juteux trafic n’ont pas encore pu être établis.
Au terme d’une garde à vue de plus de vingt-quatre heures, les deux hommes ont été laissés libres sous contrôle judiciaire dans l’attente de leur jugement devant le tribunal correctionnel de Pontoise. L’audience aura lieu au mois d’octobre prochain.