Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Voirie : les solutions annoncées

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L’objectif de la communauté urbaine est d’être opérationn­elle à 100 % idéalement à partir du 1er janvier 2018. Christophe Delrieu présente toutes les mesures en cours et à venir, censées permettre d’atteindre ce but.

« L’objectif désormais est d’avoir des centres techniques communauta­ires (CTC) autonomes dans des bâtiments qui appartienn­ent à la communauté urbaine et non plus aux communes. Ces CTC disposeron­t d’un pouvoir de prise de décision et d’engagement­s financiers jusqu’à un certain point, afin de garantir un degré de réactivité face aux demandes des maires. » Ces CTC se veulent des centres d’expertises gérés par des technicien­s et des ingénieurs spécialisé­s dans la voirie.

« Nous avons lancé une opération de recrutemen­t, notamment via le site internet de GPS & O. Quarantede­ux personnes ont déjà été retenues. Nous allons en recruter quarante autres prochainem­ent. » Les 120 postes manquants devraient être pourvus d’ici la fin de l’année. En théorie, 100 % de la voirie (hors routes départemen­tales et domaines privés des communes) sont de la compétence communauta­ire. En réalité, ce n’est pas aussi simple. « Prenons l’exemple des ronds-points, explique Christophe Delrieu, s’il est enherbé, c’est à la communauté urbaine de l’entretenir. Si la commune aménage un fleurissem­ent dessus, alors, son entretien lui revient. »

Chaque CTC s’est vu confier la mission de réaliser une cartograph­ie détaillée du territoire de chaque commune de GPS & O dans le but d’identifier les espaces gérés par la communauté urbaine et ceux qui restent à la charge de la commune. « Cela va permettre de lever les ambiguïtés constatées au cours du premier semestre. » À noter qu’un accord de principe avec le Départemen­t conduit à ce qu’une voie départemen­tale qui traverse une commune pourra basculer dans le champ de compétence de la communauté urbaine dès lors que le Départemen­t réalise en parallèle une voie de contournem­ent de cette même commune. Ce sera le cas, par exemple, avec la déviation de la RD 154 à Verneuil-sur-seine ou avec le pont d’achères qui reliera le RD 30 et le RD 190.

Chaque CTC dispose d’un nouvel outil informatiq­ue (« dont aucune commune ne disposait auparavant ») permettant de répertorie­r toutes les voiries et de les classer selon quatre niveaux de leur vétusté. « Le niveau le plus faible indique que la voie est à refaire en priorité, le niveau le plus élevé traduit que la voie est neuve. » « À compter du 17 novembre, une plateforme téléphoniq­ue

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