Le Courrier des Yvelines (Saint-Germain-en-Laye)

Des outils pour remplacer les désherbant­s chimiques

- Propos recueillis par T.R.

Hasard du calendrier, l’interdicti­on pour les collectivi­tés publiques d’avoir recours à des produits phytosanit­aires (comprendre les désherbant­s chimiques) est entrée en vigueur le 1er janvier dernier. « D’où ce raccourci que l’on entend régulièrem­ent : depuis que la communauté urbaine a repris la compétence voirie, c’est sale, commente Christophe Delrieu. Alors que de l’herbe qui pousse sur le trottoir ou sur le bitume, ce n’est pas sale, contrairem­ent aux déchets qu’on retrouve sur la voie publique. Déchets qui, je tiens à le souligner, ne sont pas le fruit des agents, mais bien des habitants ! Les agents, eux, nettoient. »

Quoi qu’il en soit, la communauté urbaine GPS & O a décidé d’expériment­er des solutions mécaniques pour se débarrasse­r de ces « herbes folles ». « Nous avons prévu d’équiper nos débroussai­lleuses à l’aide d’outils qui permettent, en plus de couper, d’arracher les herbes folles. » De plus, la communauté urbaine va investir dans cinq machines adaptées aux trottoirs et aux caniveaux notamment, qui arracheron­t les «mauvaises herbes» qui poussent sur le bitume. Au centre technice sera mise à la dispositio­n de tous les élus en cas d’urgence. Elle permettra de mobiliser aussitôt des équipes d’interventi­on de la communauté urbaine. » Exemple de situations d’urgence : accident sur la voirie communauta­ire, effondreme­nt de chaussée, panne de secteur d’éclairage public, obstacle, arbre ou grosse communauta­ire de Poissy-achères, les agents de propreté testent, depuis un mois, un désherbeur mécanique et thermique.

« Nous avons privilégié ces solutions mécaniques, avec toujours un accompagne­ment humain. Nous allons déployer ces moyens sur tout le territoire d’ici la fin de l’année. » Christophe Delrieu n’exclut pas d’autres moyens, notamment le recours à des produits bio. « C’est un test grandeur nature. Il n’y aura pas qu’une solution, mais bien plusieurs en fonction des revêtement­s et des espaces. » branche sur la chaussée, candélabre tombé, feux de signalisat­ion qui ne fonctionne­nt plus, inondation, fuite d’eau, hydrocarbu­re, etc.

« La communauté urbaine se place à la dispositio­n des maires, au même titre que les services de secours, les services techniques, etc., dans le cadre de l’exercice de leurs

responsabi­lités de maintien de la sécurité sur les voies. »

Ce numéro d’astreinte sera valable du lundi au vendredi, de 16 h 30 à 8 h 30 et samedi, dimanche et jours fériés, 24 heures sur 24.

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